Victoires attendues

September 14, 2015 15:36

(Baonghean)- La semaine dernière, le monde a été témoin des grandes victoires des politiciens, des élections générales à l’Assemblée nationale de l’île du Lion aux débats au Parlement des États-Unis.

Victoire éclatante du PAP à Singapour

Le parti au pouvoir sur l'Île du Lion, le Parti d'action populaire (PAP), vient de remporter une victoire éclatante aux élections législatives de 2015. Selon les résultats officiels annoncés tôt le matin du 12 septembre, le PAP a recueilli environ 70 % des voix, remportant 83 des 89 sièges de l'Assemblée nationale, remportant 15 des 16 circonscriptions électorales de groupe (CEG) et 12 des 13 circonscriptions uninominales (CSU). Ces chiffres révélateurs confirment que le PAP, au pouvoir à Singapour depuis la fondation de l'île il y a 50 ans, a remporté une victoire écrasante et restera, comme l'attend la population, le parti au pouvoir pour les cinq prochaines années.

Thủ tướng Lý Hiển Long cùng với nhóm của mình đã giành được 79% tỷ lệ phiếu bầu tại Ang Mo Kio GRC.Ảnh: Intenet
Le Premier ministre Lee Hsien Loong et son équipe ont remporté 79 % des voix à Ang Mo Kio GRC. Photo : Internet

Avant la tenue officielle des élections générales, la plupart des analystes prédisaient une victoire quasi certaine du PAP. Les résultats du dépouillement par sondage annoncés le soir du 11 septembre ont également conforté de nombreuses prédictions. Cette année, la Commission électorale de Singapour a procédé pour la première fois à un dépouillement par sondage, consistant à prélever au hasard 100 voix dans chaque GRC et SMC, permettant ainsi aux électeurs de connaître les résultats préliminaires plus tôt, au lieu d'attendre comme lors des élections précédentes. Ce dépouillement par sondage permet également d'éviter toute spéculation ou désinformation provenant de sources non officielles tant que le dépouillement n'est pas encore terminé.

Néanmoins, lorsque les résultats définitifs seront annoncés, ils resteront significatifs pour le PAP, symbolisant le revirement spectaculaire du parti depuis les élections de 2011. À cette époque, le PAP n'avait remporté que 60,1 % du total des voix à l'échelle nationale, un record pour le parti après cinq ans au pouvoir. Le Premier ministre Lee Hsien Loong a également remporté 79 % des voix dans sa circonscription, Ang Mo Kio GRC, contre 69 % lors des dernières élections générales il y a près de cinq ans.

Ainsi, grâce à cette victoire peu surprenante, le parti au pouvoir, le PAP, à Singapour, a obtenu le droit de décider de la formation d'un nouveau gouvernement. Dans un contexte de difficultés pour le pays, marqué par un ralentissement économique, des problèmes d'immigration, de transports publics et d'amélioration du niveau de vie, le résultat du scrutin consolide une fois de plus le rôle et la position du parti au pouvoir et du Premier ministre Lee Hsien Loong, et témoigne du soutien de la majorité des Singapouriens à la classe dirigeante.

À l'avenir, le gouvernement continuera d'« emprunter une nouvelle voie », comme l'a affirmé le Premier ministre Lee Hsien Loong, en mettant l'accent sur les besoins sociaux, notamment ceux des personnes âgées et handicapées, et en favorisant une plus grande participation de la population. Une chose est sûre : les Singapouriens attendront beaucoup de leurs dirigeants, et pas seulement au cours des cinq prochaines années, afin que Singapour puisse maintenir et accélérer sa forte dynamique de croissance, déjà bien ancrée depuis longtemps.

Le président américain à l'origine de la « plus grande » réussite diplomatique

Comme l'avaient prédit les experts et l'opinion publique internationale, le 11 septembre, la Chambre des représentants des États-Unis, dominée par le Parti républicain, a adopté une résolution rejetant l'accord nucléaire signé mi-juillet avec l'Iran par le groupe P5+1 (comprenant six puissances : les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie, la Chine et l'Allemagne). La veille, l'accord sur le nucléaire iranien était considéré comme le premier « but » de la bataille au Sénat américain. Malgré les efforts acharnés du Parti républicain pour faire capoter cet accord, salué comme un « tournant » et un événement « historique », l'opposition à l'accord sur le nucléaire iranien n'a pas réussi à réunir les 60 voix sur 100 nécessaires pour faire adopter une résolution s'y opposant dans la nuit du 10 septembre.

Tổng thống Obama vừa ghi chiến tích hiếm hoi trên mặt trận đối ngoại trong suốt 7 năm cầm quyền.ảnh: Internet
Le président Obama vient d'enregistrer une rare victoire sur le front extérieur en sept ans de mandat. Photo : Internet

Ainsi, les législateurs démocrates du Sénat ont bloqué avec succès la résolution républicaine de rejet, donc même si la résolution de rejet de l'accord en vertu duquel l'Iran limite ses programmes nucléaires en échange de la levée des sanctions imposées à la République islamique par les États-Unis et les pays occidentaux, a été adoptée à l'unanimité par la Chambre des représentants des États-Unis avec 162 voix pour contre 269 voix contre, le président Barack Obama a quand même fondamentalement gagné, protégeant avec succès l'accord qu'il a longtemps recherché.

Dans un contexte politique à Washington plus que jamais conflictuel et divisé, ces informations confirment le rare exploit accompli par M. Obama sur le front extérieur au cours de ses sept années à la tête de l'État. En effet, après des heures de négociations tendues, qui ont parfois semblé dans l'impasse, parvenir à un accord comme celui du 14 juillet à Vienne (Autriche) n'a pas été chose aisée. Pour le président Obama, après la signature de l'accord, sa protection et sa promotion au Congrès de Washington constituent la priorité absolue et un défi majeur en sa qualité de dirigeant. M. Obama a activement fait pression sur les législateurs pour qu'ils soutiennent cet accord historique sur le nucléaire, et il s'est même engagé à utiliser le veto présidentiel si nécessaire pour empêcher son échec.

Après les derniers développements de ces derniers jours, il est clair que le président américain n'est pas tombé dans l'impasse consistant à utiliser son droit de veto pour protéger l'accord sur le nucléaire iranien contre la résolution de rejet républicaine. Dans ce contexte politique conflictuel à Washington, la victoire du président sortant est d'autant plus évidente. Et bien que l'opposition maintienne sa position ferme de rejet ou de report de la mise en œuvre de l'accord nucléaire entre l'Iran et le P5+1, notamment en adoptant une résolution empêchant le président Obama de lever ou de réduire les sanctions économiques contre l'Iran avant le 21 janvier 2017, date à laquelle M. Obama quittera ses fonctions, nombreux sont ceux qui croient encore en la capacité de tenir les engagements pris il y a deux mois et de réaliser des progrès dans le court laps de temps qui lui reste.

Jeu Giang

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