Qu’apprennent les chutes aux enfants ?
Si votre enfant joue ou court et tombe, que ferez-vous ? La plupart des mères vietnamiennes ont pour première réaction de courir pour le réconforter.
Cependant, avez-vous remarqué que dans la plupart des cas, la réaction de l'enfant sera… de pleurer ? Comprenez-vous pourquoi ? « Laissez votre enfant trébucher et échouer » : c'est le dicton qui illustre le mieux le principe parental japonais.
La société évolue sans cesse, devenant de plus en plus complexe et générant de plus en plus de tentations. Par conséquent, si la personnalité manque de maturité pour s'adapter à la complexité de la société, de nombreux jeunes risquent de tomber facilement dans l'erreur et d'agir de manière imprudente.
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Lorsque votre enfant tombe, vous devez d’abord observer s’il a vraiment besoin de votre attention. |
Lorsqu’un enfant tombe, que doivent faire les parents ?
Tout d'abord, vous devez vérifier si votre enfant a réellement besoin de votre attention. Si vous remarquez qu'il souffre vraiment, a des coupures ou saigne, il aura besoin de votre attention.
Selon la gravité de la maladie, vous devrez peut-être nettoyer, laver, désinfecter, voire emmener votre enfant chez le médecin. Si votre enfant n'est pas gravement malade, vous pouvez l'ignorer : il se lèvera, se brossera et poursuivra ses activités.
Vous pouvez également encourager votre enfant en détournant son attention ou en l'encourageant. En conséquence, orientez son attention vers autre chose.
Par exemple, vous pouvez sourire et dire à distance (sans courir vers l'enfant) : « Oh, tu as juste heurté la table. Est-ce que la table va bien ? » ou « Oh, c'était juste une chute. Lève-toi et continue de jouer », ou encore expliquer à l'enfant pourquoi il est tombé, comment l'éviter et il apprendra petit à petit.
Ne laissez absolument personne interférer. Par exemple, si vous appliquez les méthodes ci-dessus, mais que vos grands-parents ou votre mari utilisent l'inverse (courir pour réconforter, apaiser…), cela sera contre-productif. Malheureusement, c'est un phénomène très fréquent chez les mères vietnamiennes, surtout lorsqu'elles vivent chez leurs beaux-parents.
Même une chose aussi simple que d'apprendre à votre enfant à réagir à ses chutes peut contribuer à forger son caractère. Les enfants deviendront plus indépendants et obéissants si vous comprenez leur psychologie et gérez les situations avec sagesse.
Presque toutes les mères occidentales appliquent ce principe. On les voit rarement courir réconforter leurs enfants lorsqu'ils tombent, et les enfants occidentaux pleurent rarement lorsqu'ils tombent.
L'histoire de Honda Soichiro
Bien que propriétaire de la célèbre entreprise Honda, M. Honda Soichiro a connu une enfance difficile. Élève à l'école primaire,
Honda était souvent parmi les derniers de sa classe en termes de résultats scolaires et était considéré comme ayant une capacité de réflexion inférieure à celle de ses camarades. Il échouait à tous les emplois qu'il tentait. Cependant, il a admis plus tard que ces années l'ont aidé à développer l'esprit dynamique et créatif qu'il possède aujourd'hui.
En grandissant et en mûrissant, chacun ne peut éviter l'échec. Bien sûr, certains enfants échouent plus que d'autres. Les parents qui voient leurs enfants échouer s'inquiètent souvent, craignant que leur avenir soit semé d'échecs.
Cette préoccupation pousse de nombreux parents à tout mettre en œuvre pour éviter l'échec à leurs enfants. Ne voulant pas admettre leurs échecs, ils les mettent involontairement sous pression : « Ne fais plus d'erreurs ! », « Combien de fois as-tu fait d'erreurs ? », « Si tu fais encore des erreurs »…
Ne faites pas ça ! Lorsque vos enfants échouent, ce sont leurs parents qui devraient alléger leur fardeau psychologique. Non seulement vous devez accepter leur échec, mais vous devez aussi les aider à le considérer positivement.
Après chaque échec de votre enfant, les parents doivent l'aider à trouver la force de corriger ses erreurs et d'avancer avec confiance. La réalité a prouvé que l'éducation japonaise consiste à inculquer aux enfants une mentalité qui leur permet d'échouer plutôt que de leur interdire l'échec.
M. Honda Soichiro a également affirmé : « Il ne faut pas avoir peur de l'échec. La seule raison pour laquelle il ne faut pas avoir peur de l'échec, c'est qu'une fois qu'on a peur de l'échec, on ne réussit rien ! »