Les femmes qui travaillent pour « améliorer » leurs pieds

September 27, 2016 15:34

(Baonghean.vn) - Lorsqu'on parle de cordonniers, on imagine souvent des hommes tapotant et cousant avec diligence dans un coin de marché. Pourtant, à Vinh, des femmes ont pris le relais des hommes. Certaines d'entre elles gagnent leur vie depuis des décennies grâce à ce métier, et leur prestige est même supérieur à celui de leurs collègues masculins. Elles disent en plaisantant que leur métier consiste à « améliorer » les pieds.

Ce sont toutes des femmes de plus de 50 ans. Depuis des décennies, elles se rendent à leur « boutique » dès 6 h du matin pour réparer leurs chaussures. Ici, elles travaillent pendant le déjeuner, apportent leur déjeuner pour le manger sur place et rentrent chez elles dès que les lumières de la ville s'allument.
Sur la photo, Mme Nguyen Thi Phu, 54 ans, habite dans le quartier de Le Mao. Elle est la plus expérimentée des cordonnières du marché de Vinh. Mme Phu a débuté sa carrière à 24 ans et n'a jamais cessé d'exercer ce métier depuis.
Bien que non « publiquement », les salaires sont calculés « de manière égale » par tout le monde : polissage 10 000 VND, fabrication de semelles 15 000 VND, couture de chaussures 10 000 à 20 000 VND.
Mme Pham Thi Thai, 55 ans, est la plus défavorisée des cordonnières du quartier du marché de Vinh. Son mari étant malade, elle travaille seule pour subvenir aux besoins de sa famille depuis 1990.
Mme Pham Thi Lan, la sœur cadette de Mme Thai, a également plus de 20 ans d'expérience dans la réparation de chaussures et de sandales au marché de Vinh.
Mme Lan est également considérée comme l'une des personnes les plus talentueuses de sa profession. Ses clients sont principalement des connaissances de longue date.
Parmi les femmes qui réparent chaussures et sandales au marché de Vinh, Mme Ngo Thi Chung est la plus jeune, à 30 ans. Elle est également surnommée « reine de beauté » de la cordonnerie. Elle exerce ce métier depuis 8 ans maintenant.
En plus des outils de travail tels que les aiguilles, le fil, la colle, les marteaux, la cire... ces vieilles chaussures et sandales deviennent également des « matières premières » pour la profession.

Leurs clients sont généralement des personnes à revenu moyen ou des étudiants.

Quel que soit le jour, qu'il pleuve ou qu'il fasse beau, les réparatrices de chaussures et de sandales sont toujours présentes au marché. Chaussures et sandales apparemment abîmées, mais rendues brillantes et belles grâce à leurs mains expertes, elles le sont encore plus. Quand la vie les en empêche, elles continuent à exercer leur métier.

Thien Thien

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