Le Nigéria marque le premier anniversaire de l'enlèvement de plus de 200 écolières
Le Nigeria a organisé le 14 avril une cérémonie pour marquer le premier anniversaire de l'enlèvement de plus de 200 lycéennes par le groupe islamiste extrémiste Boko Haram, tandis que le sort de beaucoup d'entre elles reste inconnu.
S'exprimant lors d'une cérémonie organisée dans la capitale Abuja, le président nouvellement élu Muhammadu Buhari a déclaré que le lieu actuel où se trouvaient les écolières était inconnu, il ne pouvait donc pas promettre de les retrouver.
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| Participants à la cérémonie à Abuja. (Source : AP) |
Pendant ce temps, le conseiller à la sécurité nationale du Nigeria, Sambo Dasuki, a affirmé que le gouvernement ferait tout son possible pour sauver les écolières, et a déclaré que l'armée se préparait à lancer une offensive pour reprendre la forêt de Sambisa, l'un des derniers bastions de Boko Haram, avant le transfert du pouvoir à M. Buhari prévu pour le 29 mai.
L'armée nigériane estime que Sambisa est l'endroit où Boko Haram détient les écolières kidnappées et s'est engagée à reprendre la zone si les conditions météorologiques s'améliorent.
Dans une déclaration du 14 avril, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a affirmé qu'il n'oublierait jamais les écolières kidnappées et qu'il continuerait à demander leur libération immédiate et leur libération par leurs familles.
Le Secrétaire général des Nations Unies a également exprimé sa profonde préoccupation face aux attaques « lâches » persistantes de Boko Haram contre des écoles, qui violent le droit international humanitaire. M. Ban Ki-moon a souligné que les enfants du nord-est du Nigéria et des pays voisins doivent vivre en paix et avoir droit à une éducation sûre, et a réitéré son soutien aux gouvernements et aux populations de la région dans la lutte contre Boko Haram.
En 2014, Boko Haram a enlevé 276 écolières de la ville de Chibok, dans l'État de Borno, au nord-est du pays, attirant l'attention du monde entier. Environ 57 d'entre elles ont réussi à s'échapper, tandis que les 219 autres sont toujours détenues par le groupe et auraient été mariées et converties de force.
Selon VNA
