L'explosion d'un dépôt d'armes en Syrie tue 15 membres des forces de sécurité russes

Une explosion a eu lieu dans un dépôt d'armes de la province de Deir Ezzor. Photo : AFP/Getty.

L'AFP a cité le 15 février une source de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) affirmant que 15 Russes travaillant pour une société de sécurité privée en Syrie ont été tués après qu'une explosion a secoué leur dépôt d'armes en Syrie.

L'incident s'est produit dans un dépôt d'armes à Tabiya Jazira, dans la province de Deir Ezzor, au nord-est de la Syrie, a indiqué l'OSDH.

Rami Abdel Rahman, directeur de l'OSDH, a déclaré que la société était chargée de « protéger les champs de pétrole et de gaz contrôlés par le gouvernement syrien ».

"Quinze Russes travaillant pour une société de sécurité russe ont été tués dans une explosion dans un dépôt d'armes de l'entreprise à Tabiya Jazira, dans la province de Deir Ezzor", a-t-il déclaré à l'AFP.

Des soldats russes suivent les forces gouvernementales syriennes qui progressent vers les champs de pétrole et de gaz sur la rive est de l'Euphrate, contrôlés par les Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de Kurdes et d'Arabes soutenue par les États-Unis.

Selon le site web de l'OSDH, les forces gouvernementales syriennes tentaient de récupérer des armes dans un entrepôt lorsqu'elles ont été touchées par un piège, provoquant l'explosion. Au total, 23 personnes ont été tuées, dont 15 Russes. Parmi les autres victimes figuraient des combattants de la brigade al-Baqir de l'armée gouvernementale syrienne.

La nouvelle de la mort des forces de sécurité russes survient après l'attaque de la coalition menée par les États-Unis contre l'usine Coneco la semaine dernière, qui a coûté la vie à plusieurs mercenaires russes. La coalition dirigée par les États-Unis a déclaré que cette attaque constituait une riposte à une précédente attaque contre une base des FDS près d'un champ gazier sur la rive orientale de l'Euphrate.

Le gouvernement du président syrien Bachar al-Assad a dénoncé les attaques comme des « crimes de guerre ».

La coalition dirigée par les États-Unis a été créée en 2014 pour lutter contre le groupe terroriste État islamique (EI) en Syrie et en Irak, mais a été accusée à plusieurs reprises d'avoir bombardé les forces fidèles au gouvernement de Damas.