Les agriculteurs de Nghe An sont impatients d'échanger du riz contre du travail pour célébrer le Têt.

Huy Thu February 3, 2021 12:39

(Baonghean.vn) - De nos jours, les agriculteurs des districts échangent volontiers de la main-d'œuvre pour la plantation du riz, afin de terminer la saison des semis plus tôt que prévu et de préparer le Nouvel An lunaire. Ce modèle de groupe d'échange de main-d'œuvre est très efficace, car il rassure les agriculteurs sur leur source de main-d'œuvre et renforce l'esprit de solidarité.

Profitez tous du temps chaud et ensoleillé.fermierLes districts de Do Luong, Yen Thanh, Thanh Chuong et Nam Dan concentrent leurs efforts sur les ressources humaines pour les semis d'hiver et de printemps. À cette occasion, les habitants de nombreuses localités se sont organisés pour échanger de la main-d'œuvre et s'entraider dans les hameaux. Photo : Huy Thu
Comme les semis sont encore jeunes, il est difficile de les arracher. Au lieu de les arracher à la main, certains utilisent des faucilles pour couper les racines.implantEn échange de main-d'œuvre, le propriétaire se charge souvent de la coupe et du transport des plants. Photo : Huy Thu
Avant de planter, en échange de main-d'œuvre, le propriétaire doit préparer soigneusement le champ. Malgré la présence de batteuses, les champs secs restent irréguliers et bosselés, ce qui oblige de nombreux ménages à apporter des planches pour ratisser et niveler, ce qui est très difficile. Photo : Huy Thu
Les groupes qui échangent du travail pour le repiquage du riz se forment en fonction des besoins de la saison des cultures. Il s'agit de personnes issues d'une même famille, d'un même quartier… Chaque groupe compte généralement de 5 à 15 personnes, voire plus. Grâce à ce travail collectif, chaque séance de repiquage est rythmée par les rires. Photo : Huy Thu
Une vieille femme de la commune de Nam Hung (Nam Dan) transporte activement des plants de riz jusqu'au champ, au service des personnes qui plantent dans son champ. Photo : Huy Thu
Pendant la saison des semis, hommes et garçons s'affairent souvent à labourer et à arracher les jeunes plants, tandis que les femmes se penchent sur les champs pour planter uniformément et rapidement. Dans de nombreux endroits, les garçons plantent aussi mieux que les femmes. Dans certaines familles qui ne participent pas à l'échange de main-d'œuvre, le mari et la femme travaillent dur pour planter et achever les champs. Photo : Huy Thu
Lorsqu'un propriétaire manque de main-d'œuvre, il propose des échanges de main-d'œuvre pour la plantation, parfois non seulement pour la plantation, mais aussi pour l'arrachage et le transport des semis... Mme Nguyen Thi Hien (36 ans), du hameau de Cao Son, commune de Nam Hung (Nam Dan), a partagé : « Cette année, pendant la saison des plantations, j'ai participé à des échanges de main-d'œuvre avec certaines familles du hameau. C'est amusant d'échanger de la main-d'œuvre pour la plantation, tout le monde est enthousiaste, impatient, travaille pour terminer rapidement, donc la dure saison des plantations s'est déroulée sans problème. »
Photo : Huy Thu

Bien que l'agriculture ait connu de nombreux changements, avec l'utilisation massive de machines et d'équipements pour la production, la plantation manuelle n'a pas pu la remplacer complètement. La saison des semis, pénible et fatigante, fait partie intégrante des populations rurales depuis des générations. Photo : Huy Thu

Les groupes d'échange de main-d'œuvre interviennent tout au long de la saison des semis, aidant les familles les unes après les autres. Chaque foyer doit obligatoirement participer au moins une personne. En fonction de la préparation des champs, des semis et de la situation des familles ayant besoin d'échange de main-d'œuvre, le groupe décide quelle famille aider en premier. M. Le Van Nghia (60 ans), habitant la commune de Thanh Lam (Thanh Chuong), explique que sa famille possède 5 sao de rizières et que, cette saison, ils doivent semer et planter en même temps, ce qui représente une charge de travail importante. La famille ne compte qu'un couple de personnes âgées et les enfants travaillent loin et ne peuvent pas rentrer à la maison. Heureusement, grâce au groupe d'échange de main-d'œuvre, il ne leur faut qu'une journée aux champs pour terminer la saison des semis. Photo : Huy Thu
Les ménages possédant des champs fournissent souvent le déjeuner, ainsi que des boissons, des fruits, des gâteaux, des bonbons… pour nourrir le groupe qui va semer le riz. Ceux qui participent à cet échange de main-d'œuvre travaillent avec autant d'enthousiasme que s'ils travaillaient pour leur propre famille. Ils peuvent déjeuner dans le champ et faire une pause juste à côté. Sur la photo : La joie des personnes qui vont semer le riz en échange de main-d'œuvre dans la commune de Thanh Lam (Thanh Chuong). Photo : Huy Thu
hoàng hôn
Selon les gens, ils échangent du travail à la fin du mois de décembre pour s'aider mutuellement à terminer la récolte plus tôt afin d'avoir le temps de préparer la récolte à venir.Nouvel An lunaireGrâce à cet esprit d'entraide, la saison des récoltes est plus rapide et plus opportune, ce qui non seulement réduit les coûts de production et pallie la pénurie de main-d'œuvre en milieu rural, mais renforce également le lien, le partage et l'entraide, favorisant ainsi l'amour mutuel. Photo : Huy Thu
Dur labeur pendant la saison des plantations. Vidéo : Huy Thu




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