(Baonghean.vn) - Après le Nouvel An lunaire, de nombreux agriculteurs des banlieues de la ville de Vinh ont profité de la basse saison pour trouver du travail afin de gagner un revenu supplémentaire et joindre les deux bouts.
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Après le Têt, de nombreux agriculteurs des zones périurbaines comme la commune de Nghi An (ville de Vinh), Nghi Phong, Phuc Tho, Nghi Van (ville de Vinh)... Après les récoltes d'hiver et de printemps, de nombreux agriculteurs, notamment les femmes, cherchent un emploi adapté à leur santé et à leurs moyens pour subvenir aux besoins de leur famille. En parcourant la route intercommunale qui traverse les hameaux 4, 5 et 6 de la commune de Nghi Van (district de Nghi Loc), il est facile d'apercevoir des groupes de personnes penchées sur les plantations de riz. La commune de Nghi Van est depuis longtemps connue comme un « village de plantations salariées » ; ainsi, après avoir semé leurs propres champs, les agriculteurs de cette commune vont souvent travailler pour des familles du hameau ou d'autres communes comme Nghi Lien, Nghi Duc, Dong Vinh, Nghi Kim (ville de Vinh)... |
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Mme Tran Thi Thuy (57 ans, hameau 4, Nghi Van) est une experte en plantation de riz. Elle travaille comme ouvrière depuis près de 30 ans. Elle explique que les frais de plantation sont calculés à la journée, que chaque personne perçoit 150 000 VND et peut planter plus d'un sao par jour. |
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Après le Têt, le métier d'ouvrier du bâtiment est très recherché. Bien que plus difficile que d'autres, son salaire est assez élevé (200 000 VND par jour), ce qui en fait un choix populaire auprès des femmes. |
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Mme Nguyen Thi Sen (35 ans, hameau 15, commune de Nghi Phong, district de Nghi Loc) fait partie de celles qui choisissent de travailler comme ouvrière du bâtiment pendant la basse saison. Elle suit souvent son mari pour compléter ses revenus. Elle travaille dans le bâtiment depuis plus de cinq ans. Sa famille compte trois enfants et doit subvenir aux besoins de ses parents âgés. Outre l'agriculture, Mme Sen doit donc trouver des moyens d'augmenter ses revenus en travaillant comme ouvrière du bâtiment. Cette année, elle a commencé à travailler le cinquième jour du Têt. |
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Pendant ce temps, Mmes Le Thi Lan et Pham Thi Huong (hameau 12, commune de Phuc Tho, district de Nghi Loc) ont choisi de sécher du contreplaqué pour une entreprise de menuiserie près de chez elles. Le propriétaire de l'atelier de menuiserie les rémunère 60 000 VND par mètre cube. Le travail commence de 7 h à 11 h et de 14 h à 17 h. Mme Huong explique : « Sécher du contreplaqué est un travail assez pénible, surtout par temps ensoleillé. Mais comme nous devons gagner notre vie et que nous sommes hors saison, nous devons faire de notre mieux. » |
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À chaque fois, Mme Huong doit transporter une dizaine de panneaux de contreplaqué pour les faire sécher. Ce n'est pas trop lourd (environ 5 kg à chaque fois), mais c'est un travail continu, donc assez fatigant. |
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Vernir et peindre des produits en bois est également une activité choisie par de nombreuses femmes. Après trois jours de Têt, les ateliers de menuiserie sont en pleine activité. Sur la photo, Mmes Pham Thi Thu et Luong Thi Linh (hameau 12, Nghi An, ville de Vinh) vernissent et peignent pour un atelier de menuiserie près de chez elles. Elles gagnent 160 000 VND par jour. |
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Bien que ce travail ne soit pas trop difficile, il exige minutie et dextérité. Mme Thu a expliqué qu'elle et Mme Linh avaient auparavant travaillé comme ouvrières dans une entreprise de menuiserie, ce poste leur convenait donc parfaitement. |
Thien Thien