Une journaliste quitte la ville pour retourner à la campagne et élever des cochons et des poulets pour devenir riche

Pham Anh November 29, 2018 10:47

Titulaire d'une licence en journalisme, elle a ensuite travaillé comme reporter pour la Voix du Vietnam (VOV) avec un salaire mensuel de près de dix millions de dollars, un revenu dont rêvent de nombreux jeunes diplômés. Cependant, la jeune reporter a quitté son emploi et est retournée dans sa ville natale pour élever des porcs et des poulets.

Mme Pham Thi Huong Lan (28 ans), de la commune de Khanh Thien, district de Yen Khanh (Ninh Binh), est issue d'une famille d'agriculteurs. Elle a donc toujours voulu s'enrichir dans son pays natal. C'est pourquoi elle a abandonné son emploi stable à Hanoï pour retourner dans son pays et élever des porcs et des poulets.

Sa décision a été contestée par sa famille, ses parents, ses frères et sœurs et ses voisins, qui affirmaient qu'aller à l'école était pour échapper aux difficultés de la vie, avoir un emploi stable, faire la fierté de ses parents… « Quand je suis partie, mes parents se sont fermement opposés. Au début, ils ont essayé de me dissuader, mais voyant ma détermination, ils n'ont rien dit de plus. Mes parents étaient terriblement déçus », se souvient Lan.

Mme Pham Thi Huong Lan a décidé de quitter son emploi en ville pour retourner dans sa ville natale pour créer une entreprise.

Mme Lan a raconté qu'en 2012, après avoir obtenu son diplôme de journalisme à l'Université des Sciences de Hué, elle avait postulé chez VOV. Durant cette période, elle avait découvert de nombreux modèles agricoles à forte rentabilité et s'était mariée à cette même époque.

Le salaire était stable, mais le mari et la femme partageaient le même désir de s'enrichir en cultivant dans leur pays d'origine, ce qui l'a motivée. C'est pourquoi elle a décidé de quitter son emploi, de rentrer chez elle et d'appliquer les connaissances acquises à la production familiale.

« Au début de l'entreprise, mon mari et moi avons rencontré de nombreuses difficultés. La plus grande difficulté pour moi était le manque de capital, seulement 30 millions de VND. Heureusement, mon mari avait travaillé longtemps à l'institut d'élevage, ce qui lui a permis de bien maîtriser les aspects techniques », a confié Lan.

Avec le soutien de sa famille, en 2014, Mme Lan a courageusement emprunté de l'argent à la banque, ainsi que le capital de sa famille et mobilisé l'aide de ses frères et de ses proches, pour investir dans la construction d'un système d'étable et l'achat d'animaux reproducteurs.

La famille de Lan élève actuellement des milliers de poulets égyptiens.

Tout en travaillant, elle continue d'apprendre et d'améliorer ses techniques. Après seulement quatre ans, la ferme de Mme Lan compte désormais des centaines de porcs, petits et grands, et vend en moyenne trois lots de porcs à viande par an, chaque lot comptant en moyenne une centaine de porcelets selon le prix du marché.

Afin de protéger l’environnement et d’utiliser efficacement les sources de déchets, sa famille a investi dans la construction d’un réservoir de biogaz utilisant la technologie du biogaz pour la cuisson, l’éclairage et le chauffage du bétail, réduisant ainsi l’utilisation de l’électricité du réseau et utilisant de manière proactive l’électricité dans la production.

Le couple élève également des milliers de poules égyptiennes, dont des centaines de poules pondeuses et des milliers de poules de réserve. L'ensemble du système de porcherie et de poulailler de Mme Lan est construit en circuit fermé, avec litière biologique à compartiments multiples, et équipé de mangeoires et de points d'eau automatiques. En moyenne, des centaines d'œufs sont collectés chaque jour et vendus à un prix moyen d'environ 2 500 VND/œuf.

Mme Lan a expliqué que l'élevage de porcs et de poulets de sa famille est encore modeste ; après déduction de toutes les dépenses, son bénéfice annuel n'est que d'environ 200 millions de dongs. De plus, elle et son mari envisagent d'agrandir leur exploitation pour accroître leur rentabilité.

« Bien que le revenu ci-dessus ne soit guère supérieur à celui de son ancien emploi, avec un tel revenu, on peut vivre très bien à la campagne. De plus, la vie à la campagne est très confortable, sans pression professionnelle, sans concurrence comme en ville, on peut faire ce qu'on veut… », confie Mme Lan.

Après des décisions que certains considéraient comme « folles », Mme Lan, après une période de persévérance et de lutte, a prouvé à tous que son retour à l'agriculture était la bonne voie. Mais ce qui la rend peut-être le plus heureuse, c'est de pouvoir exercer le métier qu'elle aime et de s'enrichir sur la terre qui l'a vue naître.

Selon danviet.vn
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