La présidente brésilienne risque un procès
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Le 16 juillet, le président de la Chambre des représentants du Brésil, Eduardo Cunha, a déclaré que la tenue d'un « procès politique » pour juger la présidente Dilma Rousseff était tout à fait possible, mais il a ajouté que si cela se produisait, ce serait un pas en arrière pour la démocratie de ce pays sud-américain.
S'adressant aux journalistes le même jour, M. Cunha, leader du Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB) au sein de la coalition au pouvoir, a déclaré que la réponse serait donnée dans les 30 prochains jours après avoir mené une enquête sur les accusations de l'opposition au Congrès concernant l'utilisation de pots-de-vin par Mme Rousseff pendant la campagne présidentielle de l'année dernière.
M. Cunha devra décider s'il convient d'organiser un « procès politique » contre Mme Rousseff, comme le demandent les députés de l'opposition.
Dans le même ordre d'idées, le Sénat brésilien a exprimé son opposition à la perquisition policière des domiciles de plusieurs hommes politiques, dont le député Fernando Collor de Mello, ancien président du pays (1990-1992), sans présenter de mandat judiciaire comme l'exige la loi.
Le Sénat brésilien a affirmé que cette action de la police violait également le règlement de l'Assemblée nationale qui n'autorise pas la police fédérale à envahir les résidences des membres du Sénat.
(Selon VN+)
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