Eaux usées domestiques : l'inquiétude des communes périurbaines
(Baonghean.vn) - Si, par le passé, la principale préoccupation liée à l'eau dans les communes périphériques de la ville de Vinh était la propreté de l'eau, la question des eaux usées domestiques est aujourd'hui devenue urgente. L'absence d'investissements dans les fossés de drainage, ou leur absence de synchronisation entre les routes intercommunales, interhameaux, inter-îlots et intervillages, est fréquente, obligeant chaque foyer à gérer lui-même son eau domestique, ce qui entraîne une pollution environnementale considérable.
(Baonghean.vn) - Si, par le passé, la principale préoccupation liée à l'eau dans les communes périphériques de la ville de Vinh était la propreté de l'eau, la question des eaux usées domestiques est aujourd'hui devenue urgente. L'absence d'investissements dans les fossés de drainage, ou leur absence de synchronisation entre les routes intercommunales, interhameaux, inter-îlots et intervillages, est fréquente, obligeant chaque foyer à gérer lui-même son eau domestique, ce qui entraîne une pollution environnementale considérable.
La maison de Mme Hoa Ly, située au hameau 15 de Nghi Phu, est située dans une rue assez large, la rue Hoang Phan Thai, à Vinh. Cependant, lors de la construction, de la rénovation et du pavage de cette rue, la ville n'a pas envisagé la nécessité de fossés de drainage des deux côtés. La maison de Mme Ly a donc dû creuser un regard d'égout d'un mètre carré de large juste devant la maison pour retenir les eaux usées. Au fil du temps, les eaux usées domestiques se sont accumulées et l'odeur nauséabonde s'est infiltrée dans la maison. La construction d'un regard d'égout devant la maison était monnaie courante dans cette rue, car avec la hausse des prix des terrains, toutes les maisons étaient des maisons tubulaires, et de nombreuses familles n'avaient plus de terrain pour évacuer leurs eaux usées domestiques.
La famille de M. Han et Mme Thuy vit dans le hameau 15 de Nghi Phu depuis des décennies, mais les eaux usées domestiques de cette famille nombreuse ne se déversent que dans l'étang attenant à leur maison. Au fil du temps, l'eau de l'étang est devenue stagnante, noire et malodorante. Le pire, c'est que beaucoup de familles ici n'ont pas l'eau du robinet ; l'eau du puits est donc la principale source d'eau. Avec le temps, l'eau prend une odeur nauséabonde et, lorsqu'elle est pompée, elle devient jaune et imbuvable.
Actuellement, de nombreuses routes principales des quartiers et des communes, comme Ho Tong Thoc, Hoang Phan Thai, Truong Van Linh, Pham Dinh Toai… ne sont pas équipées de systèmes de drainage. Il en va de même pour les routes en arête de poisson qui les relient. Dans certains hameaux de banlieue de Nghi Phu, Quan Bau et Quan Banh, les habitants ont creusé leurs propres fossés d'évacuation des eaux pluviales et usées pour leurs maisons, mais tel bloc est creusé, tel autre ne l'est pas, et l'eau est bloquée par endroits. Pendant la saison des pluies, les eaux usées s'infiltrent dans les maisons, noircissant les murs.
Les résidents de la banlieue espèrent que la ville, en plus d’investir dans les routes principales, devra synchroniser le système de drainage afin que l’environnement ne soit pas pollué et que la qualité de vie soit améliorée.
Perle