M. Berlusconi a été interdit d'exercer toute fonction publique pendant deux ans.
Le 18 mars, la Cour suprême italienne a confirmé l'interdiction d'exercer toute fonction publique prononcée contre Silvio Berlusconi pour deux ans. Il s'agit de la peine la plus lourde et définitive prononcée à son encontre dans le cadre des scandales de fraude financière au sein du groupe Mediaset, dont il est propriétaire.
En octobre 2013, la Cour d'appel de Milan avait déjà condamné l'ancien Premier ministre italien à quatre ans de prison pour
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M. Silvio Berlusconi s'exprime devant son domicile à Rome après son expulsion du Sénat, le 27 novembre 2013. (Source : AFP/TTXVN) |
M. Berlusconi a depuis déclaré qu'il préférait purger sa peine par des travaux d'intérêt général plutôt que par la prison. En avril, un tribunal milanais décidera s'il accepte ou non la « proposition » du triple Premier ministre italien.
La décision de la Cour suprême intervient deux jours après que M. Berlusconi a déclaré qu'il «espérait» se présenter aux élections du Parlement européen de mai prochain.
Le 18 mars, le bureau du président italien Giorgio Napolitano a affirmé que le président de ce pays n'avait pas de « projet » de gracier M. Berlusconi après sa condamnation pour fraude financière.
Le 17 mars, la commissaire européenne à la Justice, Viviane Reding, avait confirmé que M. Berlusconi n'était pas autorisé à figurer sur la liste des candidats du parti Forza Italia, qu'il dirige, aux élections européennes. Cette décision faisait suite à l'annonce par le parti de désigner M. Berlusconi malgré sa condamnation.
Un mois après que le tribunal de Milan a condamné M. Berlusconi dans un événement remarquable, car avant cela, aucun tribunal italien n'avait pu le condamner malgré de nombreux procès au cours des 20 dernières années, le Sénat du pays a voté pour évincer l'ancien Premier ministre italien du Parlement, le privant de son immunité de poursuites et lui interdisant de se présenter aux élections en Italie ou au Parlement européen pendant 6 ans.
De son côté, M. Berlusconi a déclaré qu'il n'accepterait pas le verdict, affirmant qu'il était toujours déterminé à se présenter aux élections européennes. Entre-temps, ses avocats prévoient de porter l'affaire devant la Cour constitutionnelle italienne pour contester l'inconstitutionnalité du verdict.
Selon VNA