Le père qui a abusé de son fils de 10 ans est accusé de crimes supplémentaires
En plus des sévices infligés à l'enfant, la police a déterminé que Nam avait également blessé ce garçon de 10 ans.
Les hommes pratiquent la maltraitance des enfants. |
Selon la police, le 5 décembre 2017, après avoir été battu par sa belle-mère qui le soupçonnait de vol de bœuf mijoté, le garçon a voulu s'enfuir de la maison où il vivait avec son père et sa belle-mère, dans le quartier de Nghia Do, district de Cau Giay. À 17 heures le même jour, alors que son père et sa belle-mère sortaient, le garçon a pris 5 000 VND et a couru à la rencontre d'un chauffeur de moto-taxi à l'entrée de la ruelle pour lui demander de le conduire chez ses grands-parents. Le chauffeur lui a donné 2 000 VND supplémentaires et l'a conduit à l'arrêt de bus, l'aidant à prendre un bus pour la rue Hoang Hoa Tham.
Le lendemain, Nam fut arrêté pour enquête. Le père avoua avoir plié un cintre en aluminium en guise de fouet et forcé son fils à s'allonger face contre terre ou à se tenir debout contre le mur pour le « discipliner ». Parfois, Nam utilisait une louche pour frapper son fils à la tête et lui donnait des coups de pied, lui brisant les côtes.
Trinh a également admis avoir frappé violemment l'enfant au visage avec des baguettes dans l'après-midi du 5 décembre pour « vol ». Trinh a ajouté que si elle ne « punissait » pas le beau-fils de son mari, celui-ci serait encore plus sévère à son retour.
Après l'incident ci-dessus, le président du Comité populaire de Hanoi, Nguyen Duc Chung, a demandé aux autorités du district de Cau Giay d'enquêter d'urgence, de tirer rapidement des conclusions et de traiter strictement cet acte de maltraitance d'enfant.
Jusqu'à présent, les autorités ont déterminé qu'outre les sévices infligés à l'enfant, Nam était également responsable de 22 % des blessures du garçon. La belle-mère en était responsable de 3 % ; la police a donc imposé une sanction administrative pour cet acte.
L'article 104, alinéa 2, du Code pénal de 1999 stipule : Le fait de commettre le délit de causer une blessure ou un dommage à la santé d'une autre personne avec un taux d'invalidité de 31 % à 60 % ou de 11 % à 30 %, mais tombant dans l'un des cas spécifiés aux points a à k, alinéa 1 du présent article, sera puni d'une peine d'emprisonnement de deux à sept ans.