« La dactylo » ne supporte pas de remplacer… le ministre !

December 3, 2017 07:42

Ainsi, une fois de plus, parmi de nombreuses autres erreurs, une faute de frappe est la principale cause d'erreur dans un document juridique (VBQPPL). Cette fois, il s'agit de la circulaire 45/2017 du ministère des Transports.

Bien que cette circulaire ne soit entrée en vigueur que le 15 janvier 2018, elle a « gaspillé de l’encre » à bien des égards et a suscité des doutes sur la qualité de la rédaction des documents juridiques.

Car il est indéniable que chaque année, le Département d’Inspection des Documents du Ministère de la Justice compile des centaines de documents illégaux, inconstitutionnels et erronés, dont certains ont « réussi à se faire connaître ».

La circulaire 45/2017 pourrait bien être un « triste souvenir » pour le ministre des Transports Nguyen Van The, lors de son approbation par l'Assemblée nationale il y a quelques jours. Entre ses mains, ce pourrait être l'un des premiers documents juridiques qu'il a signés en tant que ministre.

Cette circulaire présente des lacunes, car elle ne mentionne pas les autres documents prouvant l'identité légale des citoyens lors de l'enregistrement des vols, comme indiqué. Le ministère des Transports s'est montré très réceptif en promettant de corriger la situation avant l'entrée en vigueur de la circulaire. Concernant la répartition des responsabilités, le ministère des Transports a demandé à l'Autorité de l'aviation civile, au Département des Transports et au Service juridique de revoir les responsabilités lors de la rédaction et de la soumission des documents et de lui en rendre compte dans les meilleurs délais.

Mais les choses ne sont pas si simples !

Afin de garantir que les documents juridiques soient délivrés de manière standard, qu'ils ne soient pas inconstitutionnels, illégaux et réalisables, l'Assemblée nationale a promulgué la loi sur la promulgation des documents juridiques.

La loi sur la promulgation des documents juridiques de 2015 stipule clairement la collecte d'avis auprès des sujets directement concernés par le document ; avis des autorités compétentes, d'autres organisations, d'experts, de scientifiques, etc.

Ảnh minh họa
Photo d'illustration.

De plus, le processus d'évaluation des projets de circulaires a été légalisé. Même si l'on considère la circulaire 45/2017, selon la loi, une circulaire contient des dispositions affectant directement les droits, obligations et intérêts des personnes, des entreprises, etc., un conseil consultatif d'évaluation doit être créé.

Après ces étapes extrêmement strictes, le projet de circulaire est soumis au ministre ou au responsable de l'agence de niveau ministériel. En cas de divergence d'opinions, les agences concernées doivent l'harmoniser, le compléter et le modifier afin que le ministre ou le responsable de l'agence de niveau ministériel puisse l'examiner et le signer.

Par conséquent, l'explication de l'Autorité de l'aviation civile selon laquelle la Circulaire 45/2017 est erronée en raison d'une « erreur de frappe » semble forcée. Les erreurs contenues dans la Circulaire 45/2017 que le ministère des Transports envisage de corriger sont des erreurs de fond, et non de forme. La seule raison est que soit la procédure de délivrance des documents juridiques n'a pas été scrupuleusement respectée, soit la capacité à rédiger des documents juridiques est réellement problématique.

De plus, le ministère des Transports pourrait-il « corriger » la circulaire et s'acquitter immédiatement de ses responsabilités ? Ce n'est pas si simple ! Car la circulaire a été officiellement publiée. De plus, la Loi sur la promulgation des actes juridiques stipule clairement : « Un acte juridique ne peut être modifié, complété, remplacé ou abrogé que par un acte de l'autorité publique qui l'a émis, ou son application peut être suspendue ou abrogée par un acte d'une autorité publique supérieure compétente. »

La conséquence inévitable est donc la suivante : l'« ajustement » mis en œuvre par le ministère des Transports ne permettra pas de corriger légalement les erreurs de la circulaire 45/2017. Cet « ajustement » ne sera rien d'autre qu'une simple utilisation d'une erreur pour en corriger une autre. Ce prétendu « ajustement » doit être mis en œuvre par un document juridique de ce ministère. Heureusement, cette circulaire ne présente pas d'imperfections au point que le Premier ministre doive l'abroger, comme le stipule l'article 165 de la loi relative à la promulgation des documents juridiques.

Mais ce n'est pas tout : en dernier recours, il faut attribuer les responsabilités et faire respecter la discipline. La Loi sur la promulgation des actes juridiques stipule clairement : « Le responsable… est tenu responsable de tout manquement à ses obligations et, selon son niveau, sera sanctionné conformément aux dispositions de la loi sur les cadres, les fonctionnaires et autres dispositions légales applicables si le projet de document ne garantit pas la qualité. »

L'analyse et les explications ci-dessus visent à démontrer qu'il serait véritablement judicieux et légal que le ministre des Transports publie au plus vite une circulaire modifiant la circulaire 45, qui n'a pas encore été finalisée. Parallèlement, il faudrait appliquer strictement le régime de responsabilité. Le « dactylo » ne peut assumer la responsabilité au nom du ministre.

Il convient de discuter plus avant si cela peut être considéré comme une leçon pour les agences lors de la délivrance de documents juridiques.

Selon l'OLP

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