M. Hun Sen a déclaré qu'il ne soutenait pas la décision de la PCA.

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M. Hun Sen a annoncé hier qu'il ne soutiendrait pas la décision de la Cour internationale d'arbitrage (CPA) sur le procès de la « ligne de langue de vache » parce qu'il estime que le procès est « politique ».

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Le Premier ministre cambodgien Hun Sen. Photo: AFP

« Ce n'est pas une question de droit, c'est purement politique. Je ne soutiendrai aucune décision de justice », a déclaré hier le Premier ministre cambodgien, cité par l'AFP.

La Cour suprême devrait rendre ce mois-ci sa décision sur l'affaire des Philippines contre la ligne à neuf traits déraisonnable tracée par la Chine en mer de Chine orientale. Selon les observateurs, la décision sera favorable à Manille.

M. Hun Sen a également nié hier l'accusation selon laquelle Phnom Penh était sous pression de Pékin et avait « contribué » à influencer leDéclaration conjointe de l’ASEAN la semaine dernière.

Il a qualifié d'« inacceptable » l'accusation selon laquelle Phnom Penh rendait les choses difficiles pour la déclaration commune.« très injuste envers le Cambodge » et« utiliser le Cambodge pour lutter contre la Chine ».

Bien que les ministres des Affaires étrangères de l'ASEAN, lors de leur réunion la semaine dernière avec leur homologue chinois à Kunming, aient tout de même publié une déclaration commune, cet événementLes négociations se sont terminées dans l'acrimonie, l'association étant considérée comme « divisée » sur la question de la mer de Chine méridionale. Après la publication par la Malaisie d'une déclaration commune exprimant de « sérieuses inquiétudes » concernant les activités de construction en mer de Chine méridionale, le document a été retiré.

Plusieurs journaux, citant des sources diplomatiques de l'ASEAN, ont indiqué que le Laos, le Cambodge et le Myanmar figuraient parmi les pays opposés à la première déclaration.

Cet incident rappelle celui de 2012, lorsque les ministres des Affaires étrangères de l'ASEAN n'ont pas réussi à publier une déclaration commune pour la première fois lors de leur réunion à Phnom Penh, pendant l'année de la présidence cambodgienne de l'ASEAN.

La Chine revendique illégalement la souveraineté sur la majeure partie de la mer Orientale, malgré l'opposition de la communauté internationale. Ce pays a massivement récupéré et rénové sept récifs de l'archipel vietnamien de Truong Sa, les transformant en îles artificielles et y construisant illégalement des installations. Depuis le début de l'année, Pékin a également clairement affiché son intention de militariser la mer Orientale en déployant des systèmes de missiles, des radars et des avions de chasse.

La Chine tenterait d’obtenir le soutien de certains pays avant que la Cour permanente d’arbitrage ne devienne loi en vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM).1982La Cour a rendu sa décision concernant la plainte en neuf points déposée par les Philippines. Pékin n'a pas participé au procès et a déclaré qu'il ne reconnaîtrait aucune décision, bien qu'il soit membre de la CNUDM et tenu par la loi d'appliquer les décisions de la Cour.

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Selon VNE

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