M. Peskov : Il y a des pays qui n’aiment pas que Poutine dirige la Russie.

Dmitri Peskov, attaché de presse du président russe. Photo : TASS

Dans une interview accordée à la chaîne de télévision RT, M. Peskov a déclaré que dans les relations bilatérales entre la Russie et les États-Unis, ou entre la Russie et l'Occident, on évoque souvent la guerre froide, ainsi que le fait que certains pays du monde « n'acceptent pas » complètement le développement de la Russie sous la direction du président Poutine.

Interrogé sur la possibilité d'une nouvelle « guerre froide » entre la Russie et l'Occident, M. Peskov a déclaré : « Nous nous intéressons toujours aux causes de la guerre froide et les analysons, mais malheureusement, ces facteurs ne s'atténuent pas, mais s'accentuent dans les relations internationales. Car il semble que tous les pays ne souhaitent pas que Poutine dirige la Russie. »

Pourtant, la Russie du président Vladimir Poutine est sortie des profondeurs de la crise. Et les sanctions internationales ont servi d'incitations pour que la Russie découvre et utilise sa propre puissance.

« Il y a un paradoxe : plus l'influence de la Russie est grande, plus elle rencontre d'obstacles dans les relations internationales », a ajouté le porte-parole Peskov, soulignant que certains pays sont même prêts à violer les lois et réglementations internationales lorsqu'ils « punissent et répriment » la Russie.

Le Kremlin n'a pas l'intention de parler du début d'une nouvelle « guerre froide » entre la Russie et l'Occident, a-t-il ajouté, soulignant que « chaque fois que des accusations sont portées, il n'y a aucune preuve ».

Mais sans être trop pessimiste quant à un avenir radieux dans les relations entre la Russie et l'Occident, M. Peskov a exprimé sa conviction : « De nombreux pays européens comprennent clairement que la Russie est une partie inséparable de ce continent et que dans le processus de développement prospère de l'Europe, la voix et les efforts de la Russie ne peuvent être absents ».