Poutine discutera d'une éventuelle provocation à Idlib
(Baonghean.vn) - L'agence de presse iranienne Merh a rapporté le 3 septembre que le conseiller du Kremlin, Iouri Ouchakov, avait affirmé le 2 septembre que le président russe Vladimir Poutine discuterait avec ses homologues iranien et turc du complot des pays anti-syriens visant à lancer une attaque chimique dans une ville syrienne et à blâmer ensuite le président Assad.
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| Poutine (au centre) avec ses homologues iranien et turc. Photo : MNA |
Le conseiller du Kremlin, Iouri Ouchakov, a déclaré dans une interview que le dirigeant russe Vladimir Poutine pourrait discuter de mesures provocatrices visant à utiliser des armes chimiques en Syrie lors du sommet trilatéral Russie-Turquie-Iran qui se tiendra à Téhéran le 7 septembre.
« Cette question, tous les aspects du règlement syrien et les points d'aggravation de la situation seront discutés », a déclaré M. Ouchakov au journal Izvestiya lorsqu'on lui a demandé si la question des provocations avec des armes chimiques serait à l'ordre du jour du prochain sommet.
Selon la source, le président Poutine tiendra également des réunions séparées avec son homologue iranien Hassan Rohani et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.
Le week-end dernier, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a confirmé que Poutine et Erdogan tiendraient une réunion bilatérale en marge du sommet Iran-Russie-Turquie sur la Syrie à Téhéran.
Les spéculations sur une éventuelle attaque chimique en Syrie ont fait rage ces dernières semaines après que des responsables russes ont mis en garde contre un complot visant à mener une telle attaque pour provoquer des représailles occidentales contre le gouvernement syrien.
Le 25 août, le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général de division Igor Konashenkov, a confirmé que des terroristes du gang Tahrir al-Sham (lié à l'organisation terroriste Jabhat Nusra) se préparaient à mener des provocations dans la province d'Idlib, dans l'ouest de la Syrie, pour accuser les forces gouvernementales syriennes d'utiliser des armes chimiques contre des civils.
