M. Trump est soudainement salué comme un « grand protecteur »
(Baonghean.vn) - Le 14 mai, le vice-président américain Mike Pence a qualifié le président Donald Trump de plus grand défenseur d'Israël de l'histoire, tout en soulignant que la paix avec la Palestine était toujours à portée de main, malgré l'escalade de la violence découlant de la décision américaine de déplacer son ambassade de Tel Aviv à Jérusalem.
 |
| Le vice-président américain Mike Pence a qualifié le président Donald Trump de plus grand défenseur d'Israël de l'histoire. Photo : AP |
Dans un bref discours prononcé lors d’un événement à l’ambassade d’Israël marquant le 70e anniversaire de la proclamation de l’État juif à Washington, M. Pence a déclaré que le président Trump avait fait plus pour rapprocher les États-Unis et Israël « en seulement un an que n’importe quel président au cours des 70 dernières années ».
Le vice-président américain a affirmé : « Le président Trump est le plus grand défenseur de l’État juif de tous les temps. » Cependant, dans son discours, M. Pence n’a pas évoqué les violences à la frontière avec la bande de Gaza.
La Maison Blanche est « prête à soutenir un accord de paix par tous les moyens possibles », a déclaré Pence.
« Nous croyons que la paix est possible », a-t-il souligné. « Si tout accord de paix exige des compromis, sous l'administration Trump, les États-Unis ne compromettront jamais la sécurité de l'État d'Israël. »
 |
| Des affrontements ont éclaté entre des manifestants palestiniens menés par le mouvement islamiste Hamas et les forces de sécurité israéliennes à la frontière de la bande de Gaza le 14 mai. Photo : AFP |
Avant le discours de M. Pence, l’ambassadeur israélien Ron Dermer a décrit le déménagement de l’ambassade américaine à Jérusalem comme « un petit pas vers la paix et un pas de géant vers la vérité ».
Cette déclaration a été faite après l'ouverture de l'ambassade américaine à Jérusalem, une démarche conforme au programme de campagne présidentielle de M. Trump en 2016 et au désir de longue date d'Israël de voir Jérusalem reconnue internationalement comme sa capitale.
Cependant, cette décision des États-Unis a rencontré une vive opposition de la part de la Palestine. Des affrontements ont eu lieu le 14 mai entre des manifestants palestiniens menés par le mouvement islamique Hamas et les forces de sécurité israéliennes à la frontière de la bande de Gaza, faisant près de 60 morts et des milliers de blessés parmi les Palestiniens, ce qui montre que de nombreuses difficultés restent à surmonter alors que la Maison Blanche s'efforce de parvenir à un accord de paix.
