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Trump prend une décision défavorable à Elon Musk

Quoc Duong July 5, 2025 22:27

La politique consistant à accorder jusqu'à 7 500 dollars de crédits d'impôt aux Américains achetant des voitures électriques prendra fin le 30 septembre, selon une nouvelle loi adoptée par le Congrès américain.

Le Congrès américain a officiellement adopté le Public Spending and Tax Cuts Act (OBBBA), surnommé le « grand et beau projet de loi » proposé par le président Donald Trump.

L’un des éléments les plus controversés du projet de loi est la fin complète des incitations aux véhicules électriques de l’époque de l’ancien président Joe Biden, créant des changements majeurs dans l’industrie automobile américaine.

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En vertu de la politique actuelle, les consommateurs qui passent aux véhicules électriques peuvent bénéficier d'un crédit d'impôt pouvant atteindre 7 500 $ pour les véhicules neufs et 4 000 $ pour les véhicules d'occasion, ce qui a été l'un des principaux moteurs du passage des véhicules à essence aux véhicules électriques ces dernières années.

Le crédit d'impôt de 7 500 $ pour les véhicules électriques a une longue histoire qui remonte à 2008. Le programme a été initialement conçu pour être plafonné à 200 000 véhicules par fabricant, afin d'encourager les constructeurs automobiles à investir dans la technologie des véhicules électriques sans créer trop de fardeau sur le budget.

Toutefois, en vertu de la réglementation récemment approuvée, ce programme d'incitation aux véhicules électriques expirera officiellement le 30 septembre. Le crédit de 4 000 $ pour les véhicules électriques d'occasion, une politique qui a joué un rôle important dans la stimulation des ventes de voitures vertes ces dernières années, sera également complètement éliminé.

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La Chambre des représentants des États-Unis, contrôlée par les Républicains, a également adopté une proposition controversée visant à imposer une taxe annuelle de 250 dollars aux propriétaires de véhicules électriques afin de compenser les coûts d'entretien des infrastructures de transport. La raison invoquée est que les véhicules électriques ne consomment pas d'essence et ne contribuent donc pas à la taxe sur l'essence utilisée pour l'entretien des routes.

Cependant, cette taxe a été supprimée dans la version finale de la loi adoptée par le Congrès, probablement en raison de la pression exercée par les groupes de défense et des inquiétudes concernant la réaction négative des électeurs utilisant des véhicules électriques.

Impact sur l'industrie des véhicules électriques

La suppression de cette mesure incitative devrait avoir un impact profond sur l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement des véhicules électriques aux États-Unis. Les constructeurs de véhicules électriques tels que Tesla, GM, Ford et bien d'autres pourraient être contraints d'ajuster leurs stratégies commerciales et leurs prix pour rester compétitifs.

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Dans le même temps, les fournisseurs de batteries, de composants et de services de recharge de véhicules électriques risquent également d’être affectés négativement par la baisse de la demande du marché, ce qui pourrait ralentir le développement de l’infrastructure de recharge de véhicules électriques à l’échelle nationale.

La Coalition pour l'électrification, un groupe de défense des véhicules électriques, a exprimé sa profonde inquiétude quant à l'abrogation de l'incitation, affirmant que la décision de l'administration Trump affaiblirait gravement la compétitivité de l'industrie américaine des véhicules électriques, d'autant plus que la Chine est devenue un acteur majeur sur le marché mondial des véhicules électriques.

Alors que les véhicules électriques occupent une part croissante du marché automobile mondial, l'avenir des transports passe clairement par l'électrification. Ce projet de loi signifierait que les États-Unis cèderaient leur leadership à la Chine, a averti le groupe dans un communiqué public.

Une étude de l'Université Harvard, publiée en mars, a fait une prédiction alarmante quant aux conséquences de l'abrogation de cette mesure. Selon l'étude, si le crédit d'impôt pour véhicules électriques était supprimé, la pénétration des véhicules électriques aux États-Unis pourrait chuter de 6 % d'ici 2030.

Toutefois, cette mesure présente également des avantages financiers pour le gouvernement fédéral, qui économisera environ 169 milliards de dollars au cours des dix prochaines années.

La fin du crédit d'impôt pour les véhicules électriques dans moins de trois mois pourrait entraîner un phénomène intéressant sur le marché, selon Dan Levy, analyste automobile chez Barclays. Il prédit une vague d'achats anticipés de la part des consommateurs souhaitant profiter de la taxe avant son expiration.

L'utilisation conjointe de la carotte et du bâton ralentira la transition vers les véhicules électriques aux États-Unis, a déclaré Levy. Après une forte hausse des achats, le marché pourrait connaître une baisse significative des ventes dans les années à venir.

Avantages pour les constructeurs de véhicules à essence

En plus d'éliminer les incitations pour les véhicules électriques, la nouvelle loi bénéficie également de manière significative aux constructeurs automobiles traditionnels en éliminant les pénalités pour les entreprises qui ne respectent pas les normes d'économie de carburant en vertu de la réglementation Corporate Average Fuel Economy (CAFE).

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Ce changement permettrait aux constructeurs de produire plus facilement davantage de voitures à essence sans craindre de pénalités.

Au fil des ans, de nombreux grands constructeurs automobiles ont payé de lourdes amendes pour non-respect des normes de consommation de carburant. L'année dernière, Stellantis Group, la société mère de Chrysler, a payé une amende de 190,7 millions de dollars pour non-respect des normes en 2019-2020.

Stellantis a également été condamné à une amende de près de 400 millions de dollars entre 2016 et 2019 pour des raisons similaires. General Motors (GM) n'a pas non plus été exempté d'amendes, ayant dû payer 128,2 millions de dollars d'amendes pour 2016 et 2017 pour non-respect des normes de consommation de carburant.

L’abolition de ces pénalités est perçue comme un immense cadeau à l’industrie automobile traditionnelle, lui permettant de se concentrer sur la production de véhicules plus rentables sans avoir à se soucier des contraintes de consommation de carburant.

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