L'OSCE confirme l'absence de tout signe d'ingérence dans les élections de mi-mandat aux États-Unis

Les États-Unis ont toujours accusé la Russie de vouloir saper la démocratie américaine. Photo : AP

Le 6 novembre, les observateurs internationaux du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme de l’OSCE (BIDDH) et de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE (AP OSCE) ont affirmé n’avoir trouvé aucun signe d’ingérence extérieure dans les élections de mi-mandat américaines de 2018.

S'adressant aux journalistes à Washington DC (États-Unis) le 7 novembre, le coordinateur spécial de l'OSCE, George Tsereteli, a affirmé : « Nous n'avons découvert aucune preuve. »

Selon ce responsable, les machines électorales ont bien fonctionné et n'ont détecté aucun signe indiquant que des bureaux de vote ou des systèmes avaient été attaqués.

Dans le même temps, la cheffe de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE, Isabel Santos, a souligné que jusqu'à présent, les observateurs n'ont détecté aucune preuve d'ingérence extérieure dans les élections.

Toutefois, a déclaré Mme Santos, les autorités du monde entier doivent être prêtes à réagir et à coopérer sur les questions liées à la sécurité des élections.

« Le cyberespace est un espace ouvert sans frontières et les menaces peuvent venir de partout, même des citoyens ordinaires. Nous devons être prêts à investir dans la cybersécurité, à investir dans les conditions technologiques et à investir dans le dialogue entre les pays à des fins d'autodéfense », a déclaré Mme Santos.

Le 7 novembre également, le président américain Donald Trump a annoncé que son administration prévoyait de publier un rapport complet sur toute ingérence d’autres pays dans les élections de mi-mandat qui viennent de se terminer.

Depuis deux ans, Washington accuse Moscou de tenter de saper la démocratie américaine, comme il l’a fait lors de l’élection présidentielle de 2016.