Rompant le silence, Obama critique Trump au sujet de l'interdiction d'immigration

Pour la première fois depuis qu'il a quitté ses fonctions, M. Obama s'est exprimé sur des questions politiques lorsqu'il a salué les manifestants contre l'interdiction d'immigration du président Donald Trump.

"Le président est fondamentalement en désaccord avec l'idée de discriminer des individus en fonction de leur foi ou de leur religion", a déclaré Kevin Lewis, porte-parole de l'ancien président Barack Obama, dans un communiqué le 30 janvier.

M. Lewis a déclaré que M. Obama était « ému » par la participation de tant d'Américains exprimant leurs opinions. L'ancien responsable de la Maison Blanche a souligné que le 44e président avait profité de son dernier discours pour évoquer la responsabilité des citoyens américains de « protéger la démocratie », même en dehors des années électorales.

« Les citoyens exerçant leurs droits constitutionnels de se rassembler, de former des groupes et de faire entendre leur voix auprès de leurs élus sont exactement ce à quoi nous nous attendons lorsque les valeurs américaines sont menacées », a déclaré l'AP citant la déclaration de Lewis.

M. Obama lors de la cérémonie d'investiture de M. Trump le 20 janvier. Photo : AP.

Le porte-parole d'Obama n'a pas nommé le décret sur l'immigration signé par Trump. Mais Lewis a rejeté toute comparaison entre les récentes actions du nouveau président et la politique étrangère d'Obama.

Trump avait précédemment annoncé une interdiction d'entrée sur le territoire pour les citoyens de sept pays à majorité musulmane, sur la base d'une liste que l'administration Obama avait jugée préoccupante en matière de terrorisme. Cependant, la règle d'Obama ne s'appliquait alors qu'aux personnes sans visa, et il n'avait jamais envisagé une interdiction d'entrée.

Les remarques de Lewis ont marqué la première fois qu'Obama s'est exprimé sur les actions de Trump depuis qu'il a quitté ses fonctions le 20 janvier. Dans ses remarques finales, Obama a déclaré qu'il suivrait l'exemple de l'ancien président Bush Jr. en n'interférant pas dans l'administration de son successeur.

Cependant, le président noir a affirmé qu’il s’exprimerait si M. Trump violait ce qu’il considérait comme les valeurs fondamentales américaines.

Selon ZIng.vn