Il faut laisser les banques faibles faire faillite.
S'exprimant lors de la réunion sur la restructuration bancaire cet après-midi (1er novembre), le délégué Phan Van Quy (délégation Nghe An), membre de la Commission des lois de l'Assemblée nationale, a déclaré : « Il devrait y avoir une politique autorisant les banques fragiles à faire faillite. Nous n'avons autorisé aucune banque à être dissoute au sens propre du terme. »
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Le délégué a également affirmé que la banque est une entreprise et doit opérer conformément à la loi sur les entreprises et à la loi sur les établissements de crédit. Si ses activités sont faibles et qu'elle doit être dissoute, elle doit se conformer à la législation en vigueur. C'est seulement ainsi que nous pourrons disposer d'un marché financier sain et durable.
Appréciant les solutions appliquées par le secteur bancaire dans le processus de restructuration, les délégués ont toutefois déclaré que les créances douteuses sont toujours élevées ainsi que la propriété croisée, qui constituent deux obstacles majeurs au développement économique et qu'il est nécessaire d'éliminer fermement ces restrictions.
Pour mener à bien la restructuration du secteur bancaire, les délégués ont déclaré qu'il était nécessaire de promouvoir les fusions et les consolidations bancaires, et d'exiger, pour les banques fragiles, l'élaboration de plans de restructuration, assortis de mécanismes incitatifs, afin de créer les conditions propices à la fusion et à la consolidation des banques, fortes comme fragiles. Parallèlement, il est nécessaire d'innover en matière de gouvernance bancaire.
Parallèlement, des mesures de suivi des créances douteuses doivent être mises en place. Il est tout d'abord nécessaire de garantir la transparence des chiffres relatifs aux créances douteuses de chaque établissement de crédit. Pour ce faire, un plan d'inspection et de surveillance étroite des activités de chaque établissement de crédit doit être mis en place. Les informations sur les créances douteuses fournies par les établissements de crédit doivent être conformes aux dispositions légales et aux pratiques internationales.
Pour les établissements de crédit, il est nécessaire de gérer activement les créances douteuses, de réévaluer et de classer régulièrement chaque créance douteuse et la capacité de recouvrer les créances...
Le délégué a également souligné la nécessité de transparence en matière de participations croisées, car celles-ci ont atteint un niveau alarmant dans le système bancaire. C'est l'une des causes des créances douteuses et du risque de manipulation financière. La solution à long terme pour prévenir ces activités est de se concentrer sur la construction d'un marché du crédit et des capitaux transparent.
Une autre solution, selon le délégué, consiste à appliquer la loi sur l'assurance des dépôts afin de protéger les droits et intérêts légitimes des déposants. Pour garantir le bon fonctionnement du système bancaire, il est nécessaire d'établir un classement des banques.
Concernant l'opinion selon laquelle la gestion des créances douteuses ne concerne pas uniquement le secteur bancaire, le délégué Le Nam a déclaré dans l'après-midi du 1er novembre, dans le couloir de l'Assemblée nationale : « Les créances douteuses sont une conséquence de l'activité de l'ensemble de l'économie et leur gestion nécessite une coordination. Si les collectivités locales, les ministères et les services parviennent à régler les dettes impayées dans le secteur de la construction, les créances douteuses diminueront certainement de manière significative. »
Toute politique visant à favoriser le redressement du marché immobilier aura un impact positif sur le règlement des créances douteuses des banques. L'amélioration de la santé des entreprises entraînera une amélioration des créances douteuses des banques. Cependant, le règlement des créances douteuses reste principalement du ressort des banques et des organisations commerciales. Les créances douteuses étant issues des activités commerciales et faisant partie intégrante des activités bancaires commerciales, la Banque d'État est l'organisme qui peut conseiller le gouvernement sur les solutions appropriées pour gérer les facteurs économiques et participer au règlement des créances douteuses avec les établissements de crédit.
Selon VOV