Les rebelles centrafricains acceptent des pourparlers de paix
Le 28 décembre, les forces rebelles de la République centrafricaine ont accepté d’envoyer des représentants aux négociations de paix au Gabon voisin.
Ceci est considéré comme un signal positif dans le contexte des combats en cours entre les forces gouvernementales et les rebelles dans le pays, suscitant des inquiétudes quant à une escalade de la violence et à une crise humanitaire.
Rebelles en République centrafricaine. (Source : presstv.ir)
Selon des informations publiées par l'Union africaine (UA) le 28 décembre, des représentants de l'UA ont rencontré les rebelles centrafricains et les ont convaincus d'envoyer une délégation à Libreville, la capitale gabonaise, pour négocier un accord de paix et mettre fin à la crise. Les négociations devraient avoir lieu le 10 janvier 2013.
Entre-temps, des sources militaires ont indiqué que les combats se poursuivaient entre les troupes gouvernementales et les rebelles de la Séléka pour le contrôle de la ville de Bambari, précédemment prise par les rebelles. Préoccupés par la situation tendue, les pays de la région ont convenu de déployer davantage de troupes en Centrafrique afin de protéger la capitale Banghi de l'attaque rapide des rebelles.
La crise politique en République centrafricaine plonge le pays dans le chaos et suscite l'inquiétude de la communauté internationale. Les tensions se sont intensifiées depuis que les rebelles de la Séléka se sont emparés de plusieurs villes clés, progressant vers la capitale et menaçant le gouvernement du président François Bozizé.
Les rebelles accusent le président Bozizé et le gouvernement de ne pas respecter les termes des traités de paix signés entre les deux parties entre 2007 et 201. De nombreux habitants ont désormais dû évacuer Banghi, tandis que les États-Unis ont également suspendu temporairement leur ambassade dans ce pays.
La République centrafricaine, avec une population d'environ 4,5 millions d'habitants, est en proie à de fréquents soulèvements et à une résistance rebelle depuis son indépendance de la France en 1960. Le président Bozizé lui-même a pris le pouvoir lors d'un coup d'État en 2005.
La France déploie actuellement environ 250 militaires à l'aéroport de Banghi avec pour mission d'apporter un soutien technique à une mission de maintien de la paix menée par la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC)./.
Selon (TTXVN) - DT
