Audience finale avec l'ancienne Première ministre thaïlandaise Yingluck
Le matin du 21 juillet, au tribunal de Bangkok, l'ancienne Première ministre thaïlandaise Yingluck Shinawatra devait assister à l'audience finale.
L'audience fait partie d'une bataille juridique de deux ans concernant son programme de subvention du riz alors qu'elle était au pouvoir.
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Mme Yingluck. |
La Cour suprême devrait rendre sa décision dans les prochaines semaines. Si elle est reconnue coupable, la femme politique risque jusqu'à dix ans de prison et la confiscation de ses biens.
Tôt le matin, au tribunal de Bangkok, de nombreuses personnes, principalement des membres du parti Pheu Thai, sont venues manifester leur soutien à l'ancien Premier ministre thaïlandais. Des centaines de policiers ont également été déployés pour assurer la sécurité et l'ordre du procès.
Trois témoins ont été cités par le tribunal lors de cette audience finale.
Les avocats de Mme Yingluck ont demandé au tribunal de l'autoriser à parler avant la fin de l'audience.
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Mme Yingluck (tenant un bouquet de roses). |
Mme Yingluck souhaitait s'adresser à ses partisans. Elle a également souligné les points déraisonnables de l'acte d'accusation, et le tribunal a dû se fier aux dossiers de la Commission nationale anticorruption.
Auparavant, le Premier ministre thaïlandais déchu avait mené de nombreuses activités sociales pour appeler au soutien, ce qui était également un moyen de faire pression sur le gouvernement militaire actuel.
Le vice-Premier ministre thaïlandais en charge des affaires juridiques, Wissanu Krea-ngam, a déclaré que Mme Yingluck avait parfaitement le droit de faire appel devant la Cour suprême.
Les auditions de Mme Yingluck ont eu lieu depuis le coup d'État militaire de 2014. Mme Yingluck a été accusée de négligence ayant entraîné de graves conséquences dans la mise en œuvre de la politique de subvention du riz, entraînant une perte budgétaire de 500 milliards de bahts, soit l'équivalent de 15 milliards de dollars.
Avec cette accusation, elle risque une peine maximale de 10 ans de prison et devra partager 1 milliard de dollars d'indemnisation avec d'autres dirigeants de son ancien cabinet.
Selon VOV