Les Philippines bombardent par erreur, tuant deux soldats

July 13, 2017 06:44

La bombe est tombée à près de 250 mètres de la cible, tuant au moins deux soldats de l'armée philippine et en blessant 11 autres.

Philippines ném bom nhầm, hai binh sĩ thiệt mạng
De la fumée s'élève après une frappe aérienne de l'armée de l'air philippine à Marawi - Photo : Reuters

L'incident s'est produit lors d'une frappe aérienne de l'armée philippine ciblant des positions de militants pro-État islamique (EI) dans la ville de Marawi à midi le 12 juillet. Il s'agit du deuxième bombardement erroné de l'armée de l'air philippine en plus d'un mois.

L'incident précédent s'était produit fin mai, également à Marawi, tuant 11 soldats.

« Les premières informations indiquent que la bombe est tombée à environ 250 mètres de la cible. L'explosion a provoqué l'effondrement des bâtiments voisins, et des débris ont ensuite touché deux soldats », a confirmé à Reuters le lieutenant-colonel Jo-Ar Herrera, porte-parole de l'armée philippine.

« Nous sommes profondément attristés par ce malheureux incident. Nous apporterons notre soutien aux familles des soldats morts et blessés. Une première équipe d'enquête militaire a été mise en place pour déterminer les causes de cette erreur et éviter qu'elle ne se reproduise », a ajouté Herrera.

On ignore encore quel type d'avion a été utilisé et la bombe a raté sa cible. L'armée de l'air philippine a mobilisé tous les appareils disponibles pour la bataille de Marawi. Lors de l'incident de fin mai, le pilote pilotait un avion d'attaque léger SF-260 des années 1970.

Les plus modernes sont les avions légers d'attaque et d'entraînement FA-50, récemment acquis en Corée du Sud. Les plus anciens sont les avions d'attaque et de reconnaissance OV-10, transférés des États-Unis.

Cela fait plus d'un mois (le 23 mai) que les combats ont éclaté à Marawi. Plus de 500 personnes ont été tuées, dont 389 rebelles pro-EI, selon un communiqué de l'armée philippine. Les combats à Marawi ont provoqué le déplacement de plus de 260 000 personnes, selon Reuters.

Le président philippin Rodrigo Duterte a déclaré le 11 juillet qu'il ne lui fallait que 15 jours supplémentaires pour mettre fin à la guerre à Marawi.

Selon TTO

NOUVELLES CONNEXES

Journal Nghe An en vedette

Dernier

x
Les Philippines bombardent par erreur, tuant deux soldats
ALIMENTÉ PARUNCMS- UN PRODUIT DENEKO