L'avant-première du Festival de Cannes au cœur d'une bataille juridique
« Colossal », la première de Voltage au Festival de Cannes, est impliqué dans un procès pour violation de droits d'auteur en raison de son utilisation non autorisée du personnage Godzilla.
Dans une plainte déposée auprès d'un tribunal de l'État de Californie le 19 mai, Toho - la société japonaise qui détient les droits d'auteur de la série « Godzilla » - a affirmé que les cinéastes de « Colossal » avaient produit, annoncé et proposé à la vente un film Godzilla sans autorisation.
La société a inclus dans la plainte une interview d'août 2014 avec le réalisateur et scénariste Nacho Vigalondo, dans laquelle Vigalondo affirmait que « Colossal » serait le film Godzilla le moins cher jamais réalisé.
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| Image du monstre Godzilla 2014. |
Dans la même plainte, Toho a accusé les réalisateurs de « Colossal » d'avoir envoyé une série de courriels le 9 mai à des investisseurs potentiels, des agents de vente et des distributeurs pour promouvoir « Colossal » ; et a critiqué Voltage pour avoir intentionnellement utilisé l'image de Godzilla pour attirer l'attention sur « Colossal », faisant ainsi ressortir le film dans un contexte avec de nombreux concurrents.
Toho a également accusé Voltage de violations fréquentes de droits d'auteur. La société, détenue par le producteur Nicolas Chartier, a été poursuivie pour violation de droits d'auteur dans le film oscarisé « Démineurs » en 2010, et « Dallas Buyers Club » quatre ans plus tard.
Un autre détail mentionné dans la plainte est l'image de la capitale japonaise Tokyo attaquée par Godzilla, imprimée sur des dépliants promotionnels et des affiches pour "Colossal" au Festival de Cannes.
Dans le film « Colossal », Anne Hathaway incarne une femme qui réalise soudain que son esprit est étrangement lié à un lézard géant qui détruit Tokyo. Cependant, ce lézard ressemble beaucoup au monstre Godzilla du film du même nom, dont les droits d'auteur appartiennent à Toho.
Selon Vietnam+
