Le vice-président de la FIFA démissionne suite à un scandale de corruption
Les informations officielles de la Fédération mondiale de football (FIFA) ont confirmé que le vice-président Jack Warner, récemment suspendu de ses fonctions en raison d'allégations de corruption, a annoncé sa démission.
Ce choix est considéré comme inévitable et plutôt sûr pour l'ancien vice-président de la FIFA et président de la Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes (CONCACAF). Car cela lui permet non seulement d'éviter l'enquête approfondie menée contre lui par le Comité d'éthique, mais aussi d'éviter à la plus puissante organisation de football de la planète de nouveaux scandales.
M. Jack Warner quitte la FIFA après 28 ans d'association.
Auparavant, depuis le 30 mai, M. Warner et le président de la Confédération asiatique de football, Mohamed bin Hammam, étaient suspendus de leurs fonctions après avoir été accusés d'avoir utilisé de l'argent pour « acheter » des voix dans la course à la présidence de la FIFA.
Selon des témoins, dont le président de la Fédération surinamaise de football, Louis Giskus, Warner a aidé ben Hammam à livrer plusieurs sacs contenant 40 000 dollars en espèces aux membres de la CONCACAF siégeant au Comité exécutif de la FIFA. Il est probable qu'après Warner, Mohamed ben Hammam soit le prochain à faire de même.
L'annonce officielle de la FIFA a confirmé : « Sa démission a été acceptée par la FIFA. Nous reconnaissons et apprécions sa contribution au football mondial, en particulier au football dans la région CONCACAF. »
La décision de M. Warner de quitter la FIFA après près de 30 ans de service était la sienne, pour se concentrer sur son autre travail important, qui est de représenter le peuple et le gouvernement de Trinité-et-Tobago en tant que ministre du Cabinet et président du Congrès national uni, le principal parti politique de la coalition gouvernementale de son pays.
« Et en raison de la décision volontaire de M. Warner de démissionner, toutes les enquêtes menées par le Comité d'éthique à son encontre seront closes et la présomption d'innocence restera en vigueur », conclut le communiqué de la FIFA.
Selon Dan Tri
