Les femmes célibataires ont le droit d'avoir des enfants par fécondation in vitro

Conformément aux dispositions du décret n° 10/2015/ND-CP récemment publié par le gouvernement, les femmes célibataires et les couples infertiles ont le droit d'accoucher en utilisant la fécondation in vitro prescrite par un spécialiste.

Le personnel médical prend soin des nouveau-nés. Photo : VNA

Le décret stipule clairement que le don et la réception de sperme, le don et la réception d'embryons doivent être effectués sur le principe de l'anonymat entre le donneur et le receveur; le sperme et l'embryon du donneur doivent être codés pour assurer la confidentialité mais doivent néanmoins indiquer clairement les caractéristiques du donneur, notamment le facteur racial.

Conformément à la réglementation, les donneurs de sperme et d’ovules doivent être examinés et testés pour déterminer : qu’ils ne sont pas atteints de maladies génétiques qui affectent la génération suivante ; qu’ils ne sont pas atteints de maladie mentale ou d’autres maladies qui les rendent incapables de percevoir ou de contrôler leur comportement ; et qu’ils ne sont pas infectés par le VIH.

Les donneurs volontaires doivent donner leur sperme et leurs ovules et le faire uniquement dans un établissement d'examen et de traitement médical reconnu par le ministère de la Santé pour effectuer des techniques de fécondation in vitro.

Les centres d'examen et de traitement médicaux ne sont pas autorisés à divulguer le nom, l'âge, l'adresse et la photo du donneur de sperme. Le sperme et les ovules du donneur ne peuvent être utilisés que pour une seule personne, et ce n'est qu'en cas d'échec de l'accouchement qu'ils peuvent être utilisés pour une autre personne. En cas d'échec de l'accouchement, le sperme et les ovules non utilisés doivent être détruits ou donnés à un centre de recherche scientifique.

La receveuse d'ovules doit être vietnamienne ou d'origine vietnamienne et être l'épouse d'un couple suivant un traitement contre l'infertilité lorsque la cause de l'infertilité est que la femme n'a pas d'ovules ou que les ovules ne sont pas de qualité suffisante pour concevoir.

Selon le décret, la receveuse d'embryons doit se trouver dans l'un des cas suivants : L'épouse d'un couple en traitement d'infertilité lorsque la cause de l'infertilité est due à la fois à l'épouse et au mari ; L'épouse d'un couple en traitement d'infertilité lorsque le couple a eu recours à la fécondation in vitro mais a échoué, sauf en cas de maternité de substitution ; Les femmes célibataires sans ovules ou dont les ovules ne sont pas de qualité suffisante pour concevoir.

Les receveurs de sperme, d'ovules et d'embryons doivent être en assez bonne santé pour subir une fécondation in vitro, devenir enceintes et donner naissance ; ne doivent pas être atteints de maladies sexuellement transmissibles, de VIH ou de maladies infectieuses des groupes A et B ; ne doivent pas être atteints de maladies génétiques qui pourraient affecter les générations futures...

Conformément à la réglementation, les centres d’examen et de traitement médicaux ne sont pas autorisés à fournir le nom, l’âge, l’adresse et l’image du receveur de sperme ou d’embryon.

Selon Vietnam+