Les femmes qui passaient le plus de temps assises avaient des niveaux d’insuline plus élevés ainsi que des niveaux plus élevés de protéine C-réactive et de substances chimiques libérées par le tissu adipeux abdominal, la leptine et l’interleukine 6.

Les femmes qui restent assises pendant de longues périodes sont plus susceptibles de développer un diabète de type 2, mais un lien similaire n’existe pas chez les hommes, selon une nouvelle étude.

Des chercheurs du département des sciences cardiovasculaires et de la santé de l'université de Leicester ont découvert que les femmes qui restaient assises la majeure partie de la journée présentaient un risque plus élevé de développer des anomalies métaboliques à un stade précoce, marqueurs du diabète de type 2, que celles qui avaient tendance à rester assises moins longtemps.

Les résultats ont montré que les femmes qui restaient assises le plus longtemps avaient des niveaux d’insuline plus élevés ainsi que des niveaux plus élevés de protéine C-réactive et de substances chimiques libérées par le tissu adipeux abdominal, la leptine et l’interleukine 6, ce qui peut être un signe d’inflammation.

L'étude, publiée dans l'American Journal of Preventive Medicine, a également révélé que le lien entre la position assise prolongée et le risque de diabète était beaucoup plus important chez les femmes que chez les hommes, mais n'a pas pu déterminer précisément pourquoi il y avait une telle différence entre les sexes, bien que l'article suggère que cela pourrait être dû au fait que les femmes grignotent plus que les hommes lorsqu'elles sont assises, ou parce que les hommes ont tendance à faire des exercices plus vigoureux.

Le Dr Thomas Yates, qui a dirigé l'étude, a déclaré : « Cette étude apporte des preuves importantes qu'une position assise prolongée a un effet néfaste sur la résistance à l'insuline et l'inflammation chronique de bas grade chez les femmes, mais pas chez les hommes. Cet effet se produit quelle que soit la quantité d'exercice pratiquée. » L'étude suggère donc qu'inciter les femmes à rester assises moins longtemps pourrait être un facteur important de prévention des maladies chroniques.

Selon VNA