De quels autres « atouts » dispose l’Occident pour aider l’Ukraine à contre-attaquer ?

Amérique Russie DNUM_ADZBAZCACD 07:12

(Baonghean.vn) - « Des chars américains Abrams sont en Ukraine et se préparent à renforcer nos brigades », a déclaré le président Zelensky. Il s'agit du dernier char occidental à ne pas encore avoir été déployé au front. Le « cadeau » américain à Kiev va-t-il inverser la situation ?

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Char américain Abrams M1. Photo : Armée américaine

L'accord américain de transfert d'Abrams aux forces armées ukrainiennes était l'une des conditions préalables à l'obtention par Kiev d'équipements d'autres pays partenaires. Ce n'est qu'après son acceptation que l'Allemagne a accepté d'envoyer des chars Leopard. Les forces armées ukrainiennes disposent de la plupart des véhicules de combat occidentaux.

Cependant, Kiev place des espoirs particuliers dans le char Abrams. Cela est compréhensible, car l'Abrams M1 est associé à des victoires éclatantes lors de l'opération Tempête du Désert et de la Seconde Guerre en Irak. Business Insider a commenté : « L'Ukraine recevra de vieux chars. »

En Ukraine, la situation est différente. Premièrement, Kiev ne recevra que 31 chars Abrams, la version M1A1, en développement depuis le milieu des années 1980. Deuxièmement, l'armée russe utilise une version considérablement modernisée du char T-72 : le B3M. Sans parler des modèles beaucoup plus modernes.

Les médias occidentaux, qui ont assisté cet été à l’incendie des Leopard allemands et des Challenger britanniques, sont désormais beaucoup plus prudents dans leurs prédictions.

Business Insider (USA) énumère soigneusement les facteurs susceptibles d'entraver le bon fonctionnement de l'Abrams. Tout d'abord, les champs de mines. « Comme tout véhicule blindé, les mines peuvent poser problème si elles ne sont pas neutralisées. Et l'Abrams ne fait pas exception », note la publication.

Deuxièmement, la maintenance des équipements constitue un obstacle majeur. Les experts soulignent que le véritable risque réside dans le maintien de l'état de préparation au combat, car l'Abrams est un système extrêmement complexe qui nécessite un effort logistique considérable.

L'un des principaux inconvénients est le niveau élevé de soutien financier, a déclaré Yann Boivin, ancien commandant du bataillon de chars Leclerc, cité par Le Figaro (France). L'entretien des turbines nécessite un personnel plus qualifié que celui des moteurs diesel.

Enfin, la répartition inégale du blindage de l'Abrams est préoccupante. Bien que le char puisse encaisser des tirs directs, ses flancs, son arrière et son toit sont faiblement protégés.

Les analystes soulignent qu'en entrant dans l'arène, l'Abrams est calculé pour riposter au T-72 soviétique. Mais les batailles de chars sont rares au XXIe siècle. En revanche, les systèmes antichars, largement utilisés dans l'armée russe, « pénétreront » le M1A1. Les drones kamikazes, les hélicoptères Ka-52 et les missiles Vikhr-M deviendront les principales menaces pour l'Abrams.

Les chars américains Abrams sont dotés d'une coque en uranium très résistante. Cependant, le lot de chars reçu par les forces armées ukrainiennes n'est ni le plus puissant ni le plus moderne. Même Kiev se console donc en ne plaçant pas beaucoup d'espoir dans les Abrams pour les aider à renverser le cours du conflit.

Selon Ria Novosti
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