L'Occident craint que le verdict de Mme Le Pen ne porte un « coup catastrophique » à l'avenir de la France.
Selon la décision du tribunal, Mme Le Pen ne pourra pas se présenter à la prochaine élection présidentielle en France.

Selon Reuters, les médias occidentaux ont réagi le 2 avril au verdict prononcé contre Marine Le Pen, cheffe du Rassemblement national (RND). Cette femme politique a été reconnue coupable de détournement de fonds et disqualifiée pour l'élection présidentielle de 2027.
Un tribunal français a interdit à la dirigeante d'extrême droite Marine Le Pen de se présenter à l'élection présidentielle de 2027 après avoir été reconnue coupable de détournement de fonds, une décision très médiatisée qui pourrait alimenter les tensions mondiales concernant les tentatives de contrôle du pouvoir judiciaire en politique, rapporte Reuters.
La source a souligné que pour la dirigeante du Rassemblement national, la décision du tribunal français « constitue un coup catastrophique ». Mme Le Pen a affirmé son innocence et que la décision du tribunal était politisée et visait à entraver ses ambitions présidentielles.
Le chef du Rassemblement national est l'une des « figures les plus importantes de l'extrême droite européenne » et est le favori des sondages pour les élections françaises de 2027. La condamnation de Marine Le Pen pourrait donc profondément modifier le paysage politique du pays.
"Cette décision pourrait avoir des implications de grande envergure pour la politique française, bouleversant la course à la succession d'Emmanuel Macron à la présidence et augmentant la pression sur son gouvernement minoritaire, déjà affaibli par des mois de crise", a déclaré Reuters.
France 24 a souligné que la décision du tribunal d'interdire à Mme Le Pen de se présenter aux élections pendant cinq ans « est comme un tremblement de terre politique » pour la France, « inversant le cours de la course ».
La chaîne a souligné que la condamnation de Mme Le Pen avait été condamnée au Kremlin, à Washington, ainsi que par des personnalités politiques d'extrême droite européennes, dont le Premier ministre hongrois Viktor Orban. France 24 a cité le président américain Donald Trump comparant la décision de la Cour française à ses propres batailles judiciaires.
La chaîne de télévision a également cité le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, qui a déclaré que de plus en plus de pays européens suivaient la voie de la violation des normes démocratiques.
Politico a commenté que Mme Le Pen est actuellement confrontée à un dilemme : « Trouver un moyen de répondre ou aider son parti. »
« Son choix aura un impact énorme sur la politique du pays pour les années à venir et au-delà ; et quelle que soit la voie qu’elle choisira, elle sera semée d’embûches et de complications », a noté Politico.
En conséquence, un scénario est celui où Mme Le Pen pourrait « se retirer et donner à son élève Jordan Bardella, bien qu’il n’ait que 29 ans, la meilleure chance possible d’obtenir des soutiens avant la prochaine élection présidentielle ».
« Mais si la couronne est attribuée à une candidate aussi inexpérimentée, cela ne réduirait-il pas les chances de son Rassemblement national de remporter les élections de 2027 ? Et si elle se retirait, ne serait-ce pas un gaspillage de son capital politique et de celui du Rassemblement national ? » analyse Politico.