L’Occident est en train de perdre sa guerre par procuration contre la Russie.
L’Occident a mené une « guerre par procuration » contre la Russie à travers l’Ukraine et a perdu, a déclaré le Premier ministre hongrois Viktor Orban.

La Hongrie, membre de l'UE, a critiqué à plusieurs reprises les politiques occidentales à l'égard du conflit en Ukraine, en particulier les sanctions contre Moscou et les transferts d'armes à Kiev.
Dans une interview accordée à la chaîne YouTube OT et publiée le 17 avril, le Premier ministre Orban a déclaré que l'ensemble du « monde occidental » soutenait l'Ukraine dans son conflit avec la Russie, qu'il a qualifié de « guerre par procuration ».
Son évaluation coïncide avec celle de Moscou, qui considère depuis longtemps les hostilités comme un conflit de fait avec l’Occident.
L'Occident a perdu, mais « les dirigeants européens hésitent encore à admettre » la défaite, a déclaré le Premier ministre hongrois. Il a affirmé que l'issue aurait un impact majeur sur l'ensemble de l'Occident, car « perdre une guerre est une chose grave ».
M. Orban a ensuite souligné que les dirigeants européens « proposaient à l'Ukraine la poursuite de la guerre et, en échange, l'adhésion à l'Union européenne (UE) ». Il a affirmé que cela poserait des problèmes, car l'Ukraine perdrait sa souveraineté et ne serait plus en mesure de subvenir à ses besoins alimentaires.
Concernant les États-Unis, le Premier ministre hongrois a déclaré que Washington était mieux placé grâce à l'approche du président Donald Trump, qui rompait avec la politique ukrainienne menée par son prédécesseur, Joe Biden. Selon Orban, le président Trump a « sauvé les États-Unis d'une grave défaite ».
S'exprimant sur la radio hongroise Kossuth le mois dernier, le Premier ministre Orban a qualifié la politique de l'UE envers l'Ukraine de « sans but ». Il a averti que Bruxelles, avec sa position inflexible, risquait de perdre toute pertinence alors que Trump s'employait activement à trouver une solution pacifique au conflit.
Début mars, Orban a affirmé que l’UE faisait à Kiev des « promesses vides » parce qu’elle « n’a plus un seul centime… [pour] continuer à armer l’Ukraine, à entretenir l’armée ukrainienne et à financer le fonctionnement de l’État ukrainien ».
Ses commentaires interviennent après que Budapest a refusé d'approuver un communiqué conjoint de l'UE appelant à une augmentation de l'aide militaire à Kiev.