L'Occident est confronté à un dilemme : le risque d'une confrontation directe avec la Russie

Amérique Russie DNUM_BDZADZCACE 06:20

(Baonghean.vn) - L'Occident est confronté à un dilemme : soit il pousse l'Ukraine à négocier avec la Russie, soit il envoie davantage d'armes à Kiev et risque une confrontation directe avec Moscou. Dans le second cas, ce serait un scénario catastrophique.

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L'armée ukrainienne a bénéficié d'une aide occidentale continue en armement depuis le début du conflit, mais son approvisionnement ralentit. Photo : Getty

RT a rapporté le 13 mars que le conservateur américain avait souligné que la guerre en Ukraine avait atteint un tournant tant attendu. L'Ukraine perd l'initiative dans cette guerre, et aucune arme ni aide ne pourra renverser la situation. L'Occident doit soit accepter cette réalité et pousser l'Ukraine à la table des négociations, soit envoyer davantage d'armes et d'aide à Kiev.

Selon le conservateur américain, dans le deuxième scénario, l'Occident devrait accroître son soutien et envoyer des troupes. Il existe donc un risque de confrontation directe avec la Russie et de se retrouver confronté au scénario catastrophe que l'alliance a tenté d'éviter dès les premiers jours du conflit.

Le conservateur américain estime que ce fait a suscité un débat houleux en Europe, voire des conflits internes, sur l'envoi de troupes en Ukraine. L'Allemagne, la Pologne, la Suède, l'Espagne, l'Italie, la République tchèque et le secrétaire général de l'OTAN ont déclaré ne pas avoir l'intention d'envoyer des troupes en Ukraine. À l'inverse, le président français Emmanuel Macron a répondu : « Il est temps que l'Europe cesse d'être lâche. »

Le conservateur américain estime que l'Occident est confronté à un sérieux dilemme. Redoubler d'efforts pour aider l'Ukraine et envoyer des troupes en Ukraine est une option dangereuse qui pourrait conduire à une confrontation directe avec la Russie et à une guerre d'une violence inimaginable.

Cependant, selon le conservateur américain, ce n'est pas la seule option. L'Occident peut également « tourner le dos » à un conflit qui ne profite à personne, éviter d'envoyer des troupes en Ukraine et privilégier la voie diplomatique.

Un rapport publié par les services de renseignement américains le 12 mars indique que le président russe Vladimir Poutine ne souhaite presque certainement pas affronter directement l'OTAN et s'abstiendra de mener des activités qui, selon Moscou, dépasseraient les limites et entraîneraient d'autres parties dans un conflit.

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