L'Occident continue de faire pression sur le président Assad pour qu'il parte
Les avis appellent le Conseil de sécurité à prendre des mesures rapides pour mettre fin à la crise en Syrie.
Le 26 septembre, l'Assemblée générale des Nations Unies est entrée dans sa deuxième journée de discussions de haut niveau sur des questions internationales urgentes, au cours desquelles les dirigeants mondiaux ont exprimé de nombreuses opinions sur la crise et la violence qui durent depuis plus de 18 mois en Syrie.
Sur la question syrienne, les dirigeants occidentaux maintiennent leur position selon laquelle l'avenir du pays ne dépendra pas de la présence du président Bachar el-Assad. Dans son discours, le Premier ministre britannique David Cameron a cité les crises violentes au Moyen-Orient pour confirmer cette position.
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Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'exprime lors de la réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York le 24 septembre (Photo : Reuters) |
Le dirigeant britannique a rappelé l'effondrement du régime de Mouammar Kadhafi en Libye et le renversement du président égyptien Moubarak, la situation antérieure au Yémen et en Tunisie..., et a souligné que ce dont la Syrie a besoin, ce sont des « élections pour construire un nouveau parlement ».
Le Premier ministre britannique a mis en garde contre les violences contre les civils syriens, y compris les enfants : « La violence, la mort et les effusions de sang contre les enfants sont inacceptables pour les Nations Unies. Nous devons œuvrer ensemble pour accélérer la transition politique en Syrie. Le Conseil de sécurité doit agir rapidement pour mettre fin à la crise en Syrie. Les membres permanents du Conseil de sécurité ont la responsabilité de soutenir les Nations Unies dans la résolution du problème syrien. »
Évoquant la crise humanitaire en Syrie, le Premier ministre Cameron s'est engagé à verser 20 millions de dollars supplémentaires pour soutenir le peuple syrien. Il a également appelé la communauté internationale à soutenir les activités du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) à Damas, la capitale syrienne.
Le Premier ministre italien Monti a également condamné la non-coopération du gouvernement syrien avec la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, alors que son armée continue ses attaques aveugles contre les civils.
Le Premier ministre Monti a affirmé que l'Italie soutenait le mandat de l'envoyé spécial conjoint des Nations Unies et de la Ligue des États arabes sur la question syrienne. L'Italie exhorte vivement le Conseil de sécurité des Nations Unies à surmonter les désaccords et les blocages qui entravent l'action internationale sur la situation en Syrie.
Dans le même temps, la Première ministre australienne Julia Gillard, dont le pays tente d'obtenir un siège au Conseil de sécurité, a également fait une déclaration forte s'engageant à traduire en justice les responsables des crimes contre l'humanité en Syrie.
« Nous devons faire tout notre possible pour mettre fin à la violence et aux souffrances que subit le peuple syrien et pour contribuer à la reconstruction de la société syrienne. Les crimes contre l'humanité doivent être punis », a déclaré le Premier ministre australien.
De son côté, le président égyptien Morsi s'est prononcé contre une intervention militaire en Syrie. Dans son discours, M. Morsi a assuré que l'Égypte soutenait les efforts visant à mettre fin à la crise et aux violences sanglantes en Syrie, conformément à une solution régionale et internationale unifiée. « En tant que voisin ami de la Syrie, l'Égypte respecte le peuple et toutes les factions syriennes, sans distinction de race et de religion. Nous considérons l'intervention militaire comme un acte dangereux. L'Égypte s'oppose à toute intervention militaire en Syrie », a déclaré M. Morsi.
Hier également, le Conseil de sécurité des Nations Unies s'est réuni pour discuter de la situation en Syrie, appréciant les efforts de la Ligue arabe pour trouver une solution pour mettre fin à la crise.
Lors de cette réunion, le Conseil de sécurité a condamné les violences en Syrie et exprimé son inquiétude face à la grave crise humanitaire que traverse ce pays du Moyen-Orient. Les États-Unis ont promis une aide de 100 millions de dollars au peuple syrien et ont souligné la nécessité de mettre fin aux violences en Syrie et d'établir un gouvernement de transition sans la participation du président Assad.
Dans le même temps, la Russie et la Chine ont affirmé leur volonté de se joindre à la communauté internationale pour résoudre la question syrienne par des solutions pacifiques et appropriées.
Selon VOV-DT