Poutine : Avec les armes les plus avancées, la Russie n'est « pas du tout contente » si l'OTAN s'en approche

Le président russe Vladimir Poutine. Photo : TASS

Répondant à la question de savoir s'il y aura une nouvelle course aux armements, le début d'une seconde guerre froide, le président russe Vladimir Poutine a exprimé l'espoir qu'à l'avenir une seconde guerre froide n'aura pas lieu, et dans le pire des cas si elle se produit, la Russie sera moins affectée, car elle possède un système d'armes sophistiqué.

« En tout état de cause, ni la guerre froide ni la course aux armements n'affecteront la Russie, car, comme je l'ai mentionné, elle possède les armes les plus avancées, exclusives au monde. Nous suivons notre propre voie », a déclaré le président russe Poutine lors d'une interview sur les chaînes RT Arabic, Al Arabiya et Sky News Arabia.

Le dirigeant russe a particulièrement souligné la différence dans les dépenses de défense de certains pays, la Russie se classant au 7e rang mondial en termes de budget de défense et de sécurité, derrière les États-Unis, la Chine, l'Arabie saoudite, le Royaume-Uni, la France et le Japon.

« Nous possédons des armes qu'aucun autre pays au monde ne possède. C'est le résultat de la concentration des ressources d'investissement dans les domaines les plus importants », a déclaré le président Poutine.

Le dirigeant russe a une fois de plus souligné que : « La course aux armements est la pire chose pour le monde », et la Russie ne participera pas à des choses qui lui nuisent.

En réponse à une question sur le renforcement militaire de l'OTAN à la frontière avec la Russie, le président Poutine a déclaré qu'il s'agissait d'une tentative de réduire le potentiel nucléaire stratégique de la Russie, mais que ces efforts avaient échoué.

Le président russe a analysé que, pour la Russie, posséder un arsenal de pointe permettrait aux systèmes de l'OTAN installés à ses frontières de ne plus constituer une menace particulière. « Mais la confrontation n'est pas une bonne chose. Elle aggrave la situation. L'OTAN est un bloc militaire puissant, et l'approche d'une force militaire aux frontières de la Russie ne nous réjouit pas », a déclaré le président Poutine.