Poutine tient une réunion urgente pour répondre à la menace américaine « post-INF » : l'Europe « tremble »
Hier, le 5 août, le président russe Vladimir Poutine a tenu une réunion du Conseil de sécurité nationale après que les États-Unis ont menacé de tester de nouveaux missiles sur certaines bases et terrains d'essai en Europe.
M. Poutine a affirmé que Moscou ne renoncerait pas à ses obligations de garantir la sécurité régionale, indépendamment de l'existence du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI). La Russie a toutefois affirmé qu'elle ne resterait pas les bras croisés et ne se laisserait pas intimider et qu'elle n'était pas satisfaite des intentions pacifiques des États-Unis et de leurs alliés.
« Si des missiles de frappe à portée intermédiaire sont déployés en Europe, Moscou affirme que cela sera considéré comme le déclenchement d'une course aux armements sans fin. La Russie se joindra à cette course et affirme qu'elle n'aura pas peur, car elle dispose d'options pour une période sans le traité FNI initié par les États-Unis », a déclaré M. Poutine.
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Le missile Kinzhal équipant les avions de chasse russes aura bientôt une version lancée au solt |
Selon lui, la Russie contrera les menaces potentielles découlant du retrait des États-Unis du traité FNI avec des systèmes de missiles de croisière et des missiles tels que le Kh-101, le Kinzhal et le Kalibr...
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Les États-Unis ont accusé la Russie d’avoir gravement violé le traité FNI avec le missile Novator 9M729. |
Le 2 août, les États-Unis se sont officiellement retirés du traité FNI, qui obligeait la Russie et les États-Unis à ne pas développer ni déployer de missiles capables d'emporter des ogives nucléaires ou non nucléaires d'une portée de 500 à 5 000 km. Cet accord a protégé l'Europe d'une course aux armements intense depuis 1987.
Cependant, lorsque les États-Unis ont voulu mettre fin au traité FNI, l’Europe a risqué de devenir un champ de bataille entre la Russie et les États-Unis.