L'armée russe construit son propre Internet ; le Venezuela « expulse » des diplomates américains

L'armée russe a commencé à construire son propre réseau internet, le Réseau de transmission d'informations multiservices (MTSS). Le projet durera deux ans, la première phase s'achevant fin 2019. Le MTSS utilise la fibre optique, dispose de son propre moteur de recherche et d'un service de cloud computing similaire à iCloud pour répondre aux besoins de la force.

Le représentant du ministère russe de la Défense a déclaré que le MTSS ne serait pas connecté à l'Internet mondial afin d'éviter les attaques de pirates informatiques. Les bases russes situées dans l'Arctique ou dans les régions reculées d'Extrême-Orient seront connectées à ce réseau. Le MTSS conserve un journal des activités et des identités du personnel militaire. La base de données du MTSS sera continuellement mise à jour avec des informations sur les activités de toutes les branches des forces armées russes.

Le Venezuela fixe une date limite pour le départ du personnel diplomatique américain du pays

Ambassade des États-Unis à Caracas. Photo : Washington Post

Le 12 mars, le gouvernement vénézuélien a décidé de ne pas autoriser la présence continue du personnel diplomatique américain sur son territoire et a demandé à tout le personnel de l’ambassade américaine à Caracas de se retirer dans les 72 heures.

Le correspondant de VNA en Amérique latine a cité une déclaration officielle du ministère vénézuélien des Affaires étrangères, selon laquelle la présence de diplomates américains « met en danger la stabilité, la paix et l'intégrité territoriale » du pays sud-américain. Le Venezuela a souligné que certains hauts responsables de l'administration américaine avaient mis en garde contre le recours à la force pour protéger ce qu'ils ont appelé « la sécurité du personnel diplomatique américain à Caracas ».

Le procureur général de New York pourrait enquêter sur les projets de Trump

La Corée du Nord demande à l'ONU de reconsidérer ses résolutions sur les sanctions

M. Kim Song, haut représentant de la Corée du Nord auprès des Nations Unies. Photo : SCMP

L'agence de presse officielle nord-coréenne (KCNA) a rapporté le 12 mars que le pays ne pouvait pas accueillir une réunion régionale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en raison des sanctions imposées par les Nations Unies. Selon KCNA, Kim Song, principal envoyé de la Corée du Nord auprès des Nations Unies, a adressé une lettre au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, expliquant pourquoi les sanctions rendent difficile pour Pyongyang l'organisation de la réunion de l'OMS prévue en septembre.

Dans sa lettre, M. Kim Song a déclaré que le Conseil de sécurité de l'ONU n'avait pas autorisé le transport en Corée du Nord du matériel informatique nécessaire à la réunion du Comité régional de l'OMS. KCNA a déclaré que cette décision avait provoqué « une situation anormale sans précédent dans l'histoire de l'OMS », selon laquelle la Corée du Nord ne serait pas en mesure d'organiser une réunion régionale de l'organisation comme prévu.

De nombreux pays interdisent aux Boeing 737 Max 8 de voler dans leur espace aérien

Boeing 737 MAX 7. Photo : AFP/TTXVN

Après le crash d'avion qui a fait 157 morts en Ethiopie le 10 mars, de nombreux pays ont décidé de suspendre temporairement l'utilisation des Boeing 737 MAX-8 pour les contrôles de sécurité.

Depuis le 12 mars, la Chine, l'Indonésie, la Corée du Sud, l'Australie, Singapour, la Mongolie, la Malaisie, Oman, le Royaume-Uni et la Norvège ont interdit l'accès à leur espace aérien à tous les Boeing 737 MAX, rejoignant ainsi le groupe de pays ayant suspendu leurs opérations suite au tragique accident. Parmi les compagnies aériennes ayant pris des décisions similaires figurent Ethiopian Airlines, Comair, Cayman Airways, Gol Airlines, Aeromexico et Aerolineas Argentinas.