L'armée syrienne tend un piège pour capturer vivant un hélicoptère israélien AH-64 Apache.
Après que l'armée de l'air israélienne a lancé des hélicoptères armés AH-64 Apache pour attaquer des cibles en territoire syrien, Damas a immédiatement réagi.
Dans la nuit du 11 juillet, l'armée de l'air israélienne a lancé une attaque sur le territoire syrien en représailles à l'infiltration de son territoire par un drone de reconnaissance provenant de l'autre côté de la frontière.
Après l'attaque, des fragments d'un missile antichar à longue portée Spike NLOS ont été retrouvés dans l'épave, ce qui a conduit à supposer qu'Israël avait utilisé des hélicoptères de combat AH-64 Apache parce que les chasseurs F-15 et F-16 ne pouvaient pas transporter cette arme.
Le fait que l'hélicoptère AH-64 ait pu pénétrer facilement dans l'espace aérien syrien puis se retirer en toute sécurité a soulevé de nombreuses questions quant à l'état de préparation au combat de la défense aérienne syrienne, mais la cause a récemment trouvé une réponse.
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| Hélicoptère armé AH-64 Apache de l'armée de l'air israélienne. |
Il est avéré que lors du bombardement susmentionné, les hélicoptères Apache israéliens ont sélectionné avec précision des emplacements qui ne se trouvaient pas dans la zone de protection du système de missiles antiaériens Pantsir-S1, tandis que les soldats syriens ne disposaient pas de missiles antiaériens portables (MANPADS).
L'incident susmentionné est dû à la décision prise il y a plusieurs années de retirer tous les systèmes MANPDAS de l'équipement de l'armée syrienne en raison de la montée en puissance des groupes rebelles.
L'armée syrienne craint que les rebelles ne s'emparent de ces armes et ne les utilisent contre eux-mêmes.
De plus, les rebelles ne disposent pas d'avions de chasse, l'armée syrienne estime donc qu'il n'est pas nécessaire d'équiper ses soldats de MANPADS sur le champ de bataille, ce qui a créé une faille importante qu'Israël exploite.
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| L'armée syrienne a décidé de rééquiper ses soldats avec des systèmes de missiles antiaériens portables. |
Face à cette situation, le ministère syrien de la Défense a récemment dû ordonner en urgence le réapprovisionnement en missiles antiaériens portables des unités combattant en première ligne.
Ce fut un retard, certes, mais mieux que rien. Si les forces d'attaque avaient disposé de MANPADS en février, l'aviation américaine n'aurait pas pu bombarder librement et infliger de lourdes pertes à l'armée gouvernementale ni aux soldats russes de Wagner.
L'arsenal syrien compte actuellement de nombreux MANPADS puissants d'origines diverses, notamment les modèles russes Igla et Strela-2, le FN-6 de fabrication chinoise et le HT-16PGJ nord-coréen.
Par ailleurs, il n'est pas exclu que la Russie fournisse à la Syrie des missiles Verba pour tester leurs caractéristiques sur le champ de bataille.
Par cette action, l'armée gouvernementale syrienne a déployé un dense réseau de défense antiaérienne dans la zone frontalière, déterminée à « capturer vivant » l'hélicoptère armé israélien AH-64 Apache s'il ose envahir le territoire à l'avenir.
