La gestion du budget de l’État garantit la stabilité de la valeur de la monnaie nationale

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(Baonghean) - Le budget est l'outil politique le plus important pour atteindre les objectifs nationaux, notamment pour garantir l'équité et l'égalité dans l'allocation des ressources pour le développement durable de chaque pays. La loi sur le budget de l'État (NSNN) est considérée comme la loi fondamentale de la gestion des finances publiques. La loi sur le budget de l'État vietnamienne a été adoptée en 2002 et est entrée en vigueur en 2004. Notre Parti et notre État affirment que la loi sur le budget de l'État doit viser à améliorer l'efficacité du processus d'allocation, d'utilisation et de gestion des finances publiques, à motiver le développement des ressources financières de la société pour servir efficacement les objectifs de développement socio-économique et à assurer la défense et la sécurité nationales.

Outre de nombreuses nouveautés et avancées, la Constitution de 2013 comporte deux articles sur le budget : l’article 55, chapitre III, et la clause 4, article 70, chapitre V. L’article 55, d’une importance capitale pour le développement du pays, y est ajouté. L’article 55 stipule : « Le budget de l’État, les réserves nationales, les fonds publics et les autres ressources financières publiques sont gérés de manière uniforme par l’État et doivent être utilisés de manière efficace, équitable, publique, transparente et conforme à la loi » (clause 1). Le budget de l’État comprend le budget central et les budgets locaux, dans lesquels le budget central joue un rôle prépondérant, assurant les dépenses du pays. Les recettes et les dépenses du budget de l’État doivent être estimées et fixées par la loi (clause 2). L’article 3 stipule que la monnaie nationale est le dong vietnamien ; la responsabilité de la gestion de l’État est de « garantir la stabilité de la valeur de la monnaie nationale ».

Article 4, article 70 de la Constitution : L'Assemblée nationale décide des politiques financières et monétaires nationales fondamentales ; réglemente, modifie ou supprime les impôts ; décide de la répartition des recettes et des dépenses entre le budget central et les budgets locaux ; décide des limites de sécurité de la dette nationale, de la dette publique et de la dette gouvernementale ; décide des prévisions budgétaires de l'État et de l'allocation du budget central, et approuve le règlement du budget de l'État.

Pour un pays en développement durable, notre État de droit, fondé sur le peuple, par le peuple et pour le peuple, accorde une importance primordiale à la gestion du budget national en général, et des recettes et dépenses budgétaires en particulier. Ces recettes et dépenses doivent être exécutées conformément à la loi et garantir efficacité, équité, transparence et conformité. Ainsi, les deux articles de la Constitution de 2013 relatifs au budget constituent une base essentielle pour les secteurs concernés, notamment les impôts et les douanes, afin de gérer efficacement la collecte des impôts et du budget de l'État et d'éviter les pertes budgétaires, garantissant ainsi des ressources financières aux gouvernements central et locaux.

La loi de finances de l'État a été adoptée par la 11e Assemblée nationale le 16 décembre 2002 et est entrée en vigueur pour l'exercice budgétaire 2004. Outre sa mise en œuvre, qui contribue activement au développement économique et social et au maintien de la défense et de la sécurité nationales, elle présente encore des limites qui doivent être modifiées dans le sens de la décentralisation afin d'améliorer l'efficacité de la gestion, conformément à la constitution budgétaire. Selon certains experts financiers, pour mettre en pratique la Constitution sur le budget, l'État doit reconstruire le système budgétaire de l'État, surmonter les anciens niveaux budgétaires interdépendants et mettre en œuvre progressivement le budget à chaque échelon décidé par celui-ci conformément à la loi. Afin de donner davantage d'initiative aux localités dans l'allocation et la décision budgétaires, l'Assemblée nationale devrait se prononcer uniquement sur les dépenses totales du budget de l'État, y compris les dépenses du budget central et les dépenses des budgets locaux.

L'autonomie des recettes budgétaires locales peut être expérimentée afin de permettre aux collectivités locales de fixer leurs propres taux d'imposition pour un certain nombre d'impôts, dans la limite de la tranche d'imposition (plafond) fixée par le gouvernement central. Les recettes sont réparties entre le budget central et le budget local, et le pourcentage (%) des recettes totales provenant de la taxe spéciale de consommation sur les biens et services nationaux et de la taxe sur la valeur ajoutée sur les biens produits localement entre le budget central et celui des collectivités locales peut être spécifiquement réglementé. Autrement dit, les recettes budgétaires des deux impôts indirects devraient être réparties équitablement sur l'ensemble du territoire. L'autonomie des collectivités locales en matière de décisions budgétaires devrait être élargie, en partant du principe que les dépenses seront effectuées par l'échelon de gouvernement qui fournit directement les services publics le plus efficacement. Le processus de préparation, d'allocation, d'exécution et de règlement du budget devrait être modernisé, en fonction des résultats et en appliquant un plan financier budgétaire à moyen terme. Enfin, pour améliorer l'efficacité de la gestion du budget de l'État, il est nécessaire d'accroître la transparence et la publicité ; les activités d'inspection et de supervision des autorités compétentes doivent être régulières et irrégulières afin d'améliorer la capacité de prévention et de lutte contre la corruption dans ce domaine.

Conformément à la loi de finances de l'État et au décret 60/CP-2003 régissant son application, le budget central joue un rôle moteur, assurant la mise en œuvre d'importantes missions stratégiques du pays, telles que : les projets d'investissement visant à développer les infrastructures économiques et sociales touchant l'ensemble du pays ou de nombreuses localités, les programmes et projets nationaux, les politiques sociales importantes, la coordination des activités macroéconomiques du pays, la défense nationale, la sécurité, les affaires étrangères et le soutien aux localités n'ayant pas encore équilibré leurs recettes et dépenses budgétaires. Les budgets locaux sont décentralisés en termes de sources de recettes afin d'assurer une mise en œuvre proactive des missions de développement socio-économique, de défense nationale, de sécurité et d'ordre et de sécurité sociaux dans leur périmètre de gestion.

Afin de contribuer à la mise en œuvre de la Constitution, le Gouvernement, lors de l'allocation et de l'affectation du budget consacré aux domaines socio-économique, de la défense nationale, de la sécurité et de la gestion administrative en 2014, doit garantir le financement des tâches importantes, conformément à la loi. De plus, les collectivités locales doivent allouer activement des fonds à la diffusion et à la vulgarisation du droit, conformément à la loi sur la diffusion et la vulgarisation du droit, et mettre en œuvre le projet global de simplification des procédures administratives, des documents citoyens et des bases de données relatives à la gestion de la population pour la période 2013-2020. Parallèlement, il est nécessaire de garantir des exigences budgétaires strictes, économiques et efficaces, de contribuer à la réalisation des objectifs de développement socio-économique, de défense nationale et de sécurité, et de garantir des ressources financières suffisantes pour la mise en œuvre des politiques de sécurité sociale.

Phan Nguyen

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