Filmer les policiers de la circulation pour les « faire chanter » ou les diffamer est contraire à la loi.

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Il est normal d'enregistrer les policiers de la circulation au travail, mais si des clips et des images sont utilisés à des fins illégales, des poursuites pénales peuvent être engagées.

La vidéo accusant la police de la circulation d'avoir frappé des personnes, publiée sur plusieurs forums sociaux fin septembre, a été clarifiée. Le contrevenant, Nguyen Giang Nam (22 ans, originaire de Ninh Binh), a déclaré, lors de sa déclaration au Département de la police de la circulation (PC 67) de la police de Hanoï, n'avoir été menacé ni par la police ni par quiconque. Il a également affirmé ne pas avoir publié la vidéo en ligne.

Cependant, ce qui mérite d'être mentionné ici, c'est qu'après la publication en ligne du clip enregistrant la scène d'un échange houleux entre un contrevenant au code de la route et le groupe de travail de l'équipe de police de la circulation n° 4 à l'intersection Dai Co Viet-Giai Phong, des inquiétudes ont surgi quant à savoir si les gens ont le droit de filmer la police de la circulation au travail ou non, et si leurs actions violent la loi ou non ?

 Không có quy định nào cấm người dân quay phim CSGT làm nhiệm vụ (Ảnh minh họa)
Il n'existe aucune réglementation interdisant de filmer les policiers de la circulation en service (photo d'illustration).

S'adressant au journaliste de VOV.VN, l'avocat Ta Quoc Long (cabinet Duc Bao) a affirmé qu'aucune disposition légale n'interdit de filmer les agents de la circulation en service. Le fait que des personnes surveillent les agents des services de la circulation dans l'exercice de leurs fonctions avec des motivations et des objectifs honnêtes est un acte encourageant visant à sensibiliser et à accroître l'intégrité de ceux qui exercent des fonctions publiques.

Le Département de la police de la circulation routière et ferroviaire avait déjà publié le décret officiel n° 1042/C67-P3 du 26 avril 2013 interdisant de filmer les agents de la circulation en service. Ce document a suscité de vives réactions de la part du public, des médias et du Département de l'inspection des documents juridiques du ministère de la Justice.

Cette réaction découle des nombreux incidents et de l'opinion publique négative concernant certains phénomènes négatifs dans l'exercice des fonctions de la police de la circulation, sans réponse satisfaisante. Par ailleurs, ce document comporte des éléments non conformes aux dispositions de la loi au moment de sa publication.

Immédiatement après cela, la Police de la circulation routière et ferroviaire a publié la circulaire n° 2315/C67-P6 annulant les contenus controversés susmentionnés. L'action de la Police de la circulation routière et ferroviaire a démontré sa volonté d'apprendre et de corriger les erreurs dans la publication des documents d'orientation professionnelle, tout en affirmant que la supervision communautaire des forces de l'ordre dans l'exercice de leurs fonctions est légale et absolument nécessaire.

Les activités de la police de la circulation sont des activités de service public soumises au contrôle public.

La protection de la vie privée des citoyens est extrêmement nécessaire, car les agents de la police de la circulation sont également des citoyens, mais leurs activités sont des activités de service public soumises à la surveillance publique et ne sont pas classées comme secrets d'État, donc filmer et prendre des photos ne viole pas leurs droits personnels ou leurs secrets de travail et est interdit par la loi.

Cependant, l'avocat Hoang Van Dung (cabinet Bross and Associates) a analysé plus en détail la dépêche officielle n° 2315/C67-P6, qui indique que l'enregistrement d'images de la police de la circulation n'est pas considéré comme une infraction. En revanche, l'utilisation des images et des clips enregistrés à des fins illégales, telles que l'extorsion ou le chantage, constitue un signe évident d'infraction. La publication d'images d'autrui accompagnées d'informations portant atteinte à l'honneur et à la dignité des personnes sur les réseaux sociaux constitue une violation flagrante de la loi et peut donner lieu à des sanctions administratives ou pénales, selon le degré de dangerosité du comportement et les conséquences qu'il entraîne.

Le décret 72/CP du 15 juillet 2013 du Gouvernement réglementant la gestion - la fourniture - l'utilisation des services Internet et des informations sur le réseau, interdit les actes suivants :

1. Profiter de la fourniture et de l'utilisation des services et informations Internet sur le réseau aux fins de :

a) S'opposer à la République socialiste du Vietnam ; porter atteinte à la sécurité nationale, à l'ordre social et à la sûreté ; porter atteinte à l'unité nationale ; propager la guerre et le terrorisme ; provoquer la haine et les conflits entre les nations, les ethnies et les religions ;

b) Propager et inciter à la violence, à l’obscénité, à la dépravation, au crime, aux maux sociaux, à la superstition et détruire les traditions et les coutumes de la nation ;

d) Fournir des informations qui déforment, calomnient ou insultent la réputation d’une organisation ou l’honneur et la dignité d’un individu ;

e) Se faire passer pour des organisations et des individus et diffuser de fausses informations et des informations mensongères qui portent atteinte aux droits et intérêts légitimes des organisations et des individus.

Selon VOV

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