Filmer les policiers de la circulation pour les « faire chanter » ou les diffamer est contraire à la loi.

October 12, 2015 11:40

Il est normal d'enregistrer les policiers de la circulation au travail, mais si des clips et des images sont utilisés à des fins illégales, des poursuites pénales peuvent en résulter.

La vidéo accusant les policiers de la circulation d'avoir agressé des personnes, publiée sur plusieurs forums sociaux fin septembre, a été clarifiée. Le contrevenant, Nguyen Giang Nam (22 ans, originaire de Ninh Binh), a déclaré, lors de sa déposition au sein du service de police routière (PC 67) de la police de Hanoï, n'avoir été menacé ni par les policiers ni par quiconque. Il a également affirmé ne pas avoir publié la vidéo en ligne.

Cependant, ce qui mérite d'être mentionné ici, c'est qu'après la publication en ligne du clip enregistrant la scène d'un échange houleux entre un contrevenant au code de la route et le groupe de travail de l'équipe n° 4 de la police de la circulation à l'intersection Dai Co Viet-Giai Phong, des inquiétudes ont surgi quant à savoir si les gens ont le droit de filmer la police de la circulation au travail ou non, et si leurs actions violent la loi ou non ?

 Không có quy định nào cấm người dân quay phim CSGT làm nhiệm vụ (Ảnh minh họa)
Il n'existe aucune réglementation interdisant de filmer les policiers de la circulation en service (photo d'illustration).

S'adressant au journaliste de VOV.VN, l'avocat Ta Quoc Long (cabinet Duc Bao) a affirmé qu'aucune disposition légale n'interdit de filmer les agents de la circulation en service. Le fait que des personnes surveillent les agents des services de la circulation dans l'exercice de leurs fonctions avec des motivations et des objectifs honnêtes constitue un acte encourageant pour sensibiliser et accroître l'intégrité de ceux qui exercent des fonctions publiques.

Le Département de la police de la circulation routière et ferroviaire avait publié le décret officiel n° 1042/C67-P3 du 26 avril 2013 interdisant de filmer les agents de la police de la circulation en service. Ce document a suscité de vives réactions de la part du public, des médias et du Département de l'inspection des actes juridiques du ministère de la Justice.

Cette réaction découle des nombreux incidents et opinions publiques négatives concernant des comportements négatifs des forces de l'ordre dans l'exercice de leurs fonctions, sans réponse satisfaisante. Par ailleurs, ce document comporte des éléments non conformes aux dispositions légales en vigueur au moment de sa publication.

Immédiatement après cela, la Police de la circulation routière et ferroviaire a publié la circulaire n° 2315/C67-P6 annulant les contenus controversés susmentionnés. L'action de la Police de la circulation routière et ferroviaire a démontré sa volonté d'apprendre et de corriger les erreurs dans la publication des documents d'orientation professionnelle, tout en affirmant que la supervision des forces de l'ordre par la communauté dans l'exercice de leurs fonctions est légale et absolument nécessaire.

Les activités de la police de la circulation sont des activités de service public soumises au contrôle des citoyens.

La protection de la vie privée des citoyens est extrêmement nécessaire, car les agents de la police de la circulation sont également des citoyens, mais leurs activités sont des activités publiques soumises à la surveillance publique et ne sont pas classées comme secrets d'État, donc filmer et prendre des photos ne porte pas atteinte à leurs droits personnels ou secrets de travail et est interdit par la loi.

Cependant, Maître Hoang Van Dung (cabinet Bross and Associates) a analysé plus en détail la dépêche officielle n° 2315/C67-P6, qui indique que l'enregistrement d'images de la police routière n'est pas considéré comme une infraction. En revanche, l'utilisation des images et des clips enregistrés à des fins illégales, telles que l'extorsion de biens ou le chantage, constitue une violation flagrante de la loi. La publication d'images d'autrui accompagnées d'informations portant atteinte à l'honneur et à la dignité des personnes sur les réseaux sociaux constitue une violation flagrante de la loi et peut donner lieu à des sanctions administratives ou pénales selon le niveau de dangerosité du comportement et les conséquences qu'il entraîne.

Le Décret 72/CP du 15 juillet 2013 du Gouvernement réglementant la Gestion - Fourniture - Utilisation des services Internet et des informations sur le réseau, interdit les actes suivants :

1. Profiter de la fourniture et de l'utilisation de services et d'informations Internet sur le réseau aux fins de :

a) S'opposer à la République socialiste du Vietnam ; porter atteinte à la sécurité nationale, à l'ordre social et à la sûreté ; porter atteinte à l'unité nationale ; propager la guerre et le terrorisme ; provoquer la haine et les conflits entre les nations, les ethnies et les religions ;

b) Propager et inciter à la violence, à l’obscénité, à la dépravation, au crime, aux maux sociaux, à la superstition et détruire les traditions et les coutumes de la nation ;

d) Fournir des informations qui déforment, calomnient ou insultent la réputation d’une organisation ou l’honneur et la dignité d’un individu ;

e) Usurper l’identité d’organisations ou d’individus et diffuser de fausses informations ou des informations mensongères qui portent atteinte aux droits et intérêts légitimes des organisations et des individus.

Selon VOV

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