L'Assemblée nationale autorise l'utilisation des recettes supplémentaires et des économies budgétaires pour construire des internats de niveau intermédiaire à la frontière.
Dans l'après-midi du 13 novembre, la 10e session de la 15e Assemblée nationale a voté pour adopter la résolution sur le budget prévisionnel de l'État pour 2026, avec 419/420 députés de l'Assemblée nationale présents pour, atteignant un taux de 99,76 %.

Selon la résolution, les recettes du budget de l'État s'élèvent à 2 529 467 milliards de VND ; dont 1 225 356 milliards de VND proviennent du budget central et 1 304 111 milliards de VND des budgets locaux.
Il convient de noter que l'Assemblée nationale a autorisé l'utilisation de 23 839 milliards de VND du fonds de réforme salariale du budget local jusqu'à la fin de 2025, le solde restant étant transféré au budget local pour 2026, afin de mettre en œuvre le salaire de base de 2,34 millions de VND/mois.
Les dépenses totales du budget de l'État s'élèvent à 3 159 106 milliards de VND ; dont 1 809 056 milliards de VND pour le budget central et 1 350 050 milliards de VND pour le budget local, hors dépenses provenant de sources supplémentaires ciblées, de sources supplémentaires équilibrées et de sources supplémentaires destinées à garantir un salaire de base de 2,34 millions de VND par mois.
Le niveau de déficit budgétaire de l'État fixé par l'Assemblée nationale est de 4,2 % du PIB, soit 605 800 milliards de VND ; dont le déficit budgétaire central représente 4 % du PIB et le déficit budgétaire local 0,2 % du PIB.

L'un des points saillants de la résolution est que l'Assemblée nationale autorise l'utilisation des économies réalisées sur les dépenses ordinaires en 2025 pour construire des internats primaires et secondaires dans les communes frontalières terrestres afin de développer l'éducation dans les zones frontalières.
Plus précisément, cette source d'économies comprend : 10 % des dépenses courantes du budget de l'État affectées début 2025, en hausse par rapport aux estimations du début 2024 ; et une économie supplémentaire de 10 % sur les dépenses courantes du budget de l'État au cours des sept derniers mois de 2025. L'Assemblée nationale a chargé le Premier ministre d'allouer cette source de financement lorsque les conditions d'allocation seront remplies conformément aux dispositions légales.
L'Assemblée nationale a également autorisé le transfert de l'augmentation des recettes du budget central de 2024 et des économies réalisées sur les dépenses courantes du budget de l'État de 2025 à la construction d'internats primaires et secondaires dans les communes frontalières terrestres qui n'ont pas été pleinement utilisés en 2025-2026, pour une mise en œuvre continue.

Concernant les politiques salariales et de sécurité sociale, l'Assemblée nationale a demandé aux ministères et aux agences centrales et locales de poursuivre la mise en œuvre de solutions visant à créer des sources de financement pour la réforme de la politique salariale, conformément à la réglementation.
En 2026, certains revenus seront exclus du calcul de l'augmentation des recettes budgétaires locales par rapport aux estimations, afin de garantir les ressources nécessaires à la réforme salariale. Il s'agit notamment des recettes suivantes : les loyers fonciers perçus à titre exceptionnel et versés d'avance pour des investissements en vue d'indemnisations, de soutien et de réinstallations ; les recettes provenant de la gestion des biens publics par les agences, organisations et unités désignées par les autorités compétentes comme étant destinés à des dépenses d'investissement conformément à la réglementation ; les recettes issues de la protection et de la mise en valeur des rizières ; les droits et redevances d'entrée sur les sites historiques et les sites du patrimoine mondial ; les redevances d'utilisation des infrastructures, des services et des utilités publiques dans les zones frontalières ; les redevances de protection de l'environnement pour le traitement des eaux usées ; les recettes du fonds foncier public ; les recettes provenant des bénéfices et des biens publics des communes ; et les recettes issues de la location et de la vente des logements sociaux.
La résolution élargit également le champ d'application de l'utilisation du fonds d'accumulation de la réforme salariale du budget central pour ajuster les pensions, les prestations d'assurance sociale, les allocations mensuelles, les allocations préférentielles pour les personnes méritantes et rationaliser la paie.
Les ressources budgétaires locales destinées à la réforme des salaires peuvent également être utilisées pour les politiques de sécurité sociale mises en place par le gouvernement central et pour la rationalisation des effectifs.

L'Assemblée nationale a chargé le gouvernement de revoir le budget afin de réaliser des économies sur les dépenses de fonctionnement courantes (salaires et frais de fonctionnement prévus par la loi) grâce à la rationalisation de la masse salariale et à la réorganisation de l'appareil pour mettre en œuvre le modèle de gouvernement local à deux niveaux ; permettant ainsi aux collectivités locales d'utiliser ces économies pour compléter les ressources de la réforme salariale du budget local.
À compter de 2026, le gouvernement est chargé d’utiliser de manière proactive les ressources accumulées pour la réforme des salaires afin d’assurer la mise en œuvre des régimes de salaires, d’indemnités et de revenus conformément à la réglementation.


