L'Assemblée nationale va enfreindre les règles et discuter jusqu'à 18h30.

La Commission permanente de l'Assemblée nationale a proposé à l'unanimité que les députés de l'Assemblée nationale autorisent la prolongation de la séance de l'après-midi du 9 juin jusqu'à 18h30.

Le 6 juin, le secrétaire général de l'Assemblée nationale, Nguyen Hanh Phuc, a envoyé un avis spécial aux députés de l'Assemblée nationale.

L'annonce indique que, conformément à l'ordre du jour approuvé, l'Assemblée nationale débattra le 9 juin en séance plénière des questions socio-économiques et du budget de l'État. Il s'agit d'un sujet important, qui suscite l'attention et le suivi constants des députés, des électeurs et de la population du pays.

Sur la base des résultats de la discussion de groupe et afin de donner plus de temps à de nombreux délégués pour s'exprimer et aux membres du gouvernement pour expliquer et clarifier les questions, la Commission permanente de l'Assemblée nationale a demandé à l'unanimité aux délégués de l'Assemblée nationale d'autoriser la prolongation de la séance de l'après-midi du 9 juin 2017 jusqu'à 18h30.

C'est donc la première fois depuis de nombreuses sessions, du moins ces dernières années, que l'Assemblée nationale va déroger à la règle et augmenter le temps de discussion d'une heure et 30 minutes.

Depuis longtemps, l'Assemblée nationale travaille de 8h à 11h30 le matin et de 14h à 17h l'après-midi. Malgré le nombre important de séances de discussion et la longue liste de délégués inscrits, la séance est levée à 17h précises. Si peu de délégués sont inscrits, ils peuvent partir plus tôt. Lors des séances de discussion en groupe, il est rare qu'un groupe utilise tout le temps disponible.

Depuis la législature précédente, les délégués ont suggéré que l'Assemblée nationale ne soit pas trop stricte quant aux horaires de bureau, mais qu'elle discute jusqu'au bout pour aller au fond des choses, quitte à travailler toute la soirée. Cependant, cette suggestion n'a pas encore été mise en pratique.

Avec la règle selon laquelle chaque délégué ne peut parler que sept minutes et débattre que trois minutes, si la séance s'arrête à 17 heures, une journée de travail ne permettra qu'à une cinquantaine de délégués de s'exprimer. En prolongeant cette durée d'une heure et demie, une dizaine de délégués pourront s'exprimer devant les électeurs.

Outre le droit de soulever un débat, l'allongement du temps de discussion est une nouveauté de cette législature à l'Assemblée nationale. Et ce n'est pas la seule exception. Au cours de la première semaine de travail, l'Assemblée nationale a débattu du Code pénal samedi.

Selon Vneconomy