L'Assemblée nationale adopte une loi sur le traitement des infractions administratives
L'après-midi du 20 juin, l'Assemblée nationale a tenu une séance plénière dans la salle, adoptant la loi sur le traitement des infractions administratives avec de nombreuses nouvelles réglementations et des sanctions très sévères pour le traitement des infractions administratives par rapport à l'ordonnance précédente.
La 3ème session de la 13ème Assemblée nationale s'est déroulée du 21 mai au 21 juin.
3 zones avec des amendes maximales deux fois supérieures à l'amende générale
Concernant la réglementation relative aux amendes plus élevées, ne dépassant pas le double des amendes générales dans les domaines de la circulation routière, de l'environnement et de la sécurité, de l'ordre et de la sécurité sociale dans le centre-ville d'une ville gérée par le centre (paragraphe 2, clause 1, article 23 et clause 3, article 23), la majorité des avis exprimés lors de la réunion étaient d'accord avec les dispositions du projet de loi. Cependant, certains avis étaient en désaccord avec cette disposition ; certains suggéraient qu'elle ne devrait être appliquée qu'à Hanoï et Hô-Chi-Minh-Ville ; d'autres suggéraient qu'elle devrait être appliquée à toutes les zones urbaines, y compris les villes de province.
Expliquant ce règlement, la Commission permanente de l'Assemblée nationale a déclaré qu'en raison des caractéristiques du centre-ville des villes à forte densité de population, centre économique, social, politique et administratif du pays ou de la région, toute infraction administrative commise dans cette zone présenterait un danger plus élevé, ainsi que des conséquences plus lourdes. Ce règlement ne viole pas le principe d'égalité devant la loi, car dans ce domaine, toute personne contrevenante sera punie de la même manière.
Toutefois, la loi ne prévoit des amendes plus élevées que dans trois domaines spécifiques : la circulation routière, l’environnement, et l’ordre et la sécurité sociale. Par ailleurs, toutes les zones n’appliquent pas une amende maximale deux fois plus élevée que la réglementation générale, mais cela dépend des conditions réelles et des exigences spécifiques de gestion socio-économique de chaque localité.
Concernant le montant maximal de l'amende dans chaque domaine, la loi stipule clairement qu'elle est d'un milliard de VND pour les particuliers. Elle stipule également que « l'amende maximale dans le domaine de la gestion publique prévue pour les organisations est le double de celle prévue pour les particuliers ». De plus, le montant maximal de l'amende pour les nouveaux domaines non encore prévus par la loi est fixé par le gouvernement après approbation du Comité permanent de l'Assemblée nationale.
Confisquer uniquement les pièces et les moyens résultant d'infractions administratives dues à des erreurs intentionnelles.
Concernant la sanction de révocation temporaire du droit d'utiliser une licence ou un certificat d'exercice ou de suspension temporaire des activités (article 25), la loi stipule clairement que cette mesure s'applique aux personnes et organisations qui enfreignent gravement les règles d'exercice de leur licence ou de leur certificat. Pendant la période de révocation, les personnes et organisations ne sont pas autorisées à exercer les activités mentionnées dans leur licence ou leur certificat.
La période de révocation du droit d'utiliser une licence ou un certificat d'exercice, ainsi que la période de suspension des opérations, est de 1 à 24 mois, à compter de la date d'entrée en vigueur de la décision de sanction.
En ce qui concerne la confiscation des pièces et des moyens des infractions administratives (article 26), la loi stipule que la confiscation des pièces et des moyens des infractions administratives est la confiscation dans le budget de l'État des objets, de l'argent, des biens et des moyens directement liés aux infractions administratives, appliquée aux infractions administratives graves dues à des fautes intentionnelles d'individus et d'organisations.
Français Concernant la détention temporaire des pièces à conviction, des moyens, des licences et des certificats d'exercice conformément aux procédures administratives (article 125), il est clairement stipulé que la détention temporaire des pièces à conviction, des moyens, des licences et des certificats d'exercice conformément aux procédures administratives ne doit être appliquée que dans les cas suivants réellement nécessaires : Pour vérifier les circonstances où, sans détention temporaire, il n'y a pas de base pour émettre une décision de sanction. En cas de détention temporaire, évaluer la valeur des pièces à conviction d'infraction administrative comme base pour déterminer le montant de l'amende et l'autorité de sanction ; prévenir immédiatement les infractions administratives qui, sans détention temporaire, auront de graves conséquences pour la société ; assurer l'exécution de la décision de sanction.
La rétention temporaire des pièces et des moyens prévue au présent article doit être levée immédiatement après la constatation des circonstances ayant motivé la sanction, lorsque l'infraction ne présente plus de danger pour la société ou lorsque la sanction est appliquée. En cas de paiement échelonné de l'amende, le contrevenant récupère les pièces et les moyens provisoirement retenus après le paiement de la première amende.
Au terme de discussions, la majorité des délégués ont approuvé la proposition du gouvernement de supprimer la mesure consistant à envoyer les prostituées dans des établissements médicaux.
La Commission permanente de l'Assemblée nationale estime que la suppression de cette mesure vise à remédier à la situation où des prostituées sont toujours envoyées dans des établissements médicaux alors qu'elles ne présentent aucune maladie. De plus, l'application de cette mesure aux prostituées est trop stricte, inadaptée à la nature et à la gravité de l'infraction et ne garantit pas un traitement équitable. Leur comportement n'est pas tel qu'il nécessite l'application de mesures restrictives de liberté, mais seule une amende, comme pour les clients de services sexuels, conformément aux dispositions de l'Ordonnance sur la prévention et le contrôle de la prostitution, est appropriée.
* L'Assemblée nationale a également voté dans l'après-midi du 20 juin l'adoption de la loi sur les prix, de la loi sur l'évaluation judiciaire, de la loi sur la diffusion et l'éducation du droit, de la loi sur les syndicats (amendée) et de la résolution de l'Assemblée nationale sur la mise en œuvre de la loi sur le traitement des infractions administratives.
Selon (Chinhphu.vn)-LT