La communauté internationale continue de protester contre les frappes aériennes israéliennes en Syrie

May 7, 2013 17:10

Selon les analystes, cette initiative d’Israël vise à déstabiliser toute la région.

Suite aux accusations selon lesquelles le gouvernement syrien aurait utilisé des armes chimiques, Israël a récemment mené des frappes aériennes sur la capitale syrienne.

Selon les analystes, cette initiative israélienne vise à créer une situation d'intervention militaire extérieure en Syrie, déstabilisant ainsi toute la région. Par conséquent, la communauté internationale continue de réagir aux actions d'Israël.


Le Liban a également déclaré qu'il déposerait une plainte auprès du Conseil de sécurité des Nations Unies concernant la violation par Israël de la résolution 1701 du Conseil de sécurité. (photo : Rueters)

Le 6 mai, le ministère russe des Affaires étrangères a exprimé son inquiétude quant à l'augmentation des risques d'une intervention militaire extérieure en Syrie après les frappes aériennes israéliennes sur la capitale syrienne.

Dans un communiqué, le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch, a souligné que l'escalade de la confrontation armée accroît les risques de création de nouvelles zones de tension et de déstabilisation de la région. Selon lui, l'internationalisation du conflit interne en Syrie est inacceptable et ces signes sont alarmants.

Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a également appelé la communauté internationale à prendre des mesures décisives pour faire évoluer les événements en Syrie vers la paix.

Le même jour, la Chine s'est prononcée contre le recours à la force, appelant toutes les parties à la retenue et à éviter toute action susceptible d'aggraver les tensions après les frappes aériennes israéliennes sur le territoire syrien. Lors d'une conférence de presse régulière à Pékin, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a déclaré : « Nous estimons que la situation actuelle dans la région est complexe et sensible. La Chine s'oppose au recours à la force militaire et estime que la souveraineté de tout pays doit être respectée. La Chine appelle également toutes les parties concernées à la retenue et à éviter toute action susceptible d'aggraver les tensions, afin de préserver ensemble la paix et la stabilité régionales. »

L’UE a également exprimé sa « profonde préoccupation face aux récents développements en Syrie et à l’extérieur », mettant en garde contre « le risque de pousser la région vers un conflit plus large » et appelant toutes les parties à rechercher une solution politique.

Pendant ce temps, l'Organe de coordination nationale, la plus grande organisation d'opposition en Syrie, a condamné le 6 mai les récentes frappes aériennes israéliennes sur la région de la capitale Damas, accusant Tel-Aviv d'exploiter la situation en Syrie à des fins politiques.

Lors d'une conférence de presse à Damas, Rajaa al-Nasser, membre de la Coordination nationale syrienne, a déclaré que la force ne « pardonnerait » aucune agression israélienne sur le territoire syrien : « Cette agression est un acte contre le peuple syrien et la nation syrienne. Ceux qui soutiennent cette agression ne représentent pas la volonté du peuple syrien. Nous appelons la communauté internationale à s'efforcer d'empêcher Israël d'exploiter la situation en Syrie pour atteindre ses objectifs. »

Le même jour, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, a affirmé que la Syrie avait le droit de riposter à Israël après les récentes frappes aériennes de l'armée syrienne contre des installations militaires syriennes à Damas, la capitale. M. Walid al-Mouallem a déclaré que, « conformément au droit international et à la Charte des Nations Unies, la Syrie a le droit de riposter à l'agression israélienne ».

Plus tôt dans la journée, l'opinion publique internationale continuait de condamner les frappes aériennes israéliennes en Syrie. La Ligue arabe, l'Égypte, l'Iran, le Royaume-Uni… ont critiqué les actions d'Israël, les qualifiant de violation flagrante du droit international, rendant la situation au Moyen-Orient plus dangereuse.

Le Liban a également déclaré qu'il déposerait une plainte auprès du Conseil de sécurité des Nations Unies concernant la violation par Israël de la résolution 1701 du Conseil de sécurité après avoir violé à plusieurs reprises l'espace aérien libanais pour attaquer la Syrie.


Selon VOV-DT

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