Règlement du Politburo sur la révocation et la démission des fonctionnaires
Le 3 novembre 2021, le Bureau politique a publié le règlement n° 41-QD/TW relatif à la révocation et à la démission des fonctionnaires. Ce règlement remplace le règlement n° 260-QD/TW du 2 octobre 2009 du Bureau politique et entre en vigueur à compter de sa date de signature.
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La 4e Conférence du 13e Comité central du Parti. Photo : Tri Dung/VNA |
Présentez respectueusement le texte intégral du règlement n° 41-QD/TW :
"RÈGLEMENTS
sur le licenciement et la démission des fonctionnaires
- Conformément à la Charte du Parti ;
- Conformément au Règlement de travail du 13e Comité exécutif central, du Politburo et du Secrétariat ;
- Conformément aux règlements du Comité exécutif central et du Politburo sur le travail du personnel,
Le Politburo stipule la révocation et la démission des fonctionnaires comme suit :
Chapitre I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1Champ d'application de la réglementation et sujets applicables
Le présent règlement stipule les principes, l’autorité, la base et le processus d’examen du licenciement et de la démission des dirigeants et des gestionnaires ; applicable aux dirigeants et aux gestionnaires du système politique (ci-après dénommés fonctionnaires).
Article 2. Explication des mots
1. La révocation est la décision prise par une autorité compétente de révoquer un fonctionnaire de son poste avant la fin de son mandat ou de sa nomination en raison d’un manquement aux exigences du poste, d’une perte de prestige ou de violations n’ayant pas atteint le niveau de sanction disciplinaire exigeant la révocation.
2. La démission est le fait pour un fonctionnaire de demander volontairement de quitter un poste avant la fin de son mandat ou de sa nomination et d’être approuvé par une autorité compétente.
3. Les violations entraînant des conséquences graves sont des violations de grande ampleur, de grande ampleur et d'effet nocif, provoquant une mauvaise opinion publique parmi les cadres, les membres du parti et le peuple, réduisant le prestige de l'individu et de l'organisation, de l'agence ou de l'unité du parti où le membre du parti vit et travaille.
4. Les violations entraînant des conséquences très graves sont des violations d'une nature, d'un niveau et d'un préjudice très importants, provoquant une mauvaise opinion publique, une grande indignation parmi les cadres, les membres du parti et la population, portant atteinte à la réputation de l'individu et de l'organisation, de l'agence ou de l'unité du parti où le membre du parti vit et travaille.
Article 3Principe
1. Le Parti unifie la direction du travail du personnel et gère le personnel ; assure le principe du centralisme démocratique et les principes et règlements du Parti et les lois de l'État.
2. Les comités du parti, les organisations du parti, les collectifs de direction, les agences, les unités, en particulier les chefs, doivent assumer leurs responsabilités en licenciant et en démissionnant des fonctionnaires.
3. Envisager résolument et rapidement le licenciement ou la démission des fonctionnaires lorsqu'il existe des motifs suffisants. Ne pas autoriser la démission des fonctionnaires susceptibles d'être licenciés.
Article 4. Autorité
1. L’autorité qui nomme et recommande les candidats conformément aux règlements a le pouvoir d’envisager la révocation ou la démission des fonctionnaires.
2. Pour les cadres placés sous l'autorité décisionnelle des supérieurs, le Comité du Parti, l'organisation du Parti et la direction collective doivent faire rapport à l'agence ou à l'unité qui emploie le cadre pour proposer son licenciement ou sa démission.
3. Les comités du parti, les organisations du parti, les collectifs de direction, les agences et unités supérieures ont le droit de demander à leurs subordonnés d'envisager et d'exécuter le licenciement ou la démission des cadres lorsqu'il existe une base suffisante conformément au présent Règlement.
Chapitre II : MOTIFS DE LICENCIEMENT ET DE DÉMISSION
Article 5. Motifs de l'examen du licenciement
L’examen du licenciement des fonctionnaires est fondé sur l’un des cas suivants :
1. Être sanctionné par un avertissement ou une réprimande, mais la réputation est réduite et l'on est incapable d'occuper le poste qui lui est assigné.
2. Être sanctionné par une réprimande à deux reprises ou plus au cours du même trimestre ou pendant la période de nomination.
3. Il y a plus de 2/3 de votes de faible confiance à la période de vote prescrite.
4. Avoir été classé comme n’ayant pas terminé la tâche pendant deux années consécutives.
5. Être jugé par une autorité compétente comme ayant dégradé l'idéologie politique, l'éthique, le mode de vie, « l'auto-évolution », « l'auto-transformation » ; violer des choses que les membres du parti ne sont pas autorisés à faire ; violer la responsabilité de donner l'exemple, affecter négativement la réputation de soi-même et de l'agence ou de l'unité où l'on travaille.
6. Être reconnu par une autorité compétente coupable d'avoir violé les normes politiques conformément aux règlements internes de protection politique du Parti, au point d'être licencié.
Article 6Motifs pour envisager une démission
L’examen de la démission du personnel est basé sur l’un des cas suivants :
1. En raison d’une capacité limitée ou d’un manque de prestige pour accomplir les tâches et les devoirs assignés.
2. Permettre à l’organisme ou à l’unité sous sa direction ou sa responsabilité de commettre des violations graves.
3. Il y a plus de 50 % de votes de faible confiance à la période de vote prescrite.
4. Pour d’autres raisons personnelles légitimes.
Article 7. Motifs de licenciement et de démission liés à la responsabilité du chef
L'examen du licenciement et de la démission relève de la responsabilité du responsable lorsque l'autorité compétente conclut que des actes de corruption et de négativité ont eu lieu au sein de l'organisme ou de l'unité sous sa direction ou sa responsabilité ; sur la base de l'un des cas suivants :
1. Révocation des dirigeants lorsque des organismes, des unités sous leur direction, leur responsabilité ou des subordonnés directs sont reconnus impliqués dans une corruption ou une négativité très grave.
2. Les dirigeants qui profitent de leurs positions et pouvoirs pour tolérer, dissimuler ou aider à la corruption et à la négativité seront considérés comme susceptibles de démissionner en fonction de la nature et de la gravité des violations.
3. Démission du responsable lorsque l'organisme, l'unité sous sa direction, sa responsabilité ou ses subordonnés directs se révèlent impliqués dans une corruption ou une négativité grave.
Chapitre III : PROCÉDURE D'EXAMEN DU LICENCIEMENT, DE LA DÉMISSION ET DE L'AMÉNAGEMENT DU TRAVAIL DES FONCTIONNAIRES APRÈS LEUR DÉMISSION
Article 8. Procédure d'examen du licenciement et de la démission
1. Lorsqu'il existe une raison suffisante pour le licenciement ou la démission, le Comité du Parti, l'organisation du Parti, le collectif de direction, le chef de l'organisme ou de l'unité utilisant le cadre ou l'organisme conseillant sur le travail du cadre est chargé, dans un délai de 10 jours ouvrables au plus tard, de discuter avec le cadre et de proposer à l'autorité compétente pour examen et décision.
2. L'autorité compétente examine et décide du licenciement ou de la démission dans un délai de 10 jours ouvrables ; en cas de nécessité pour des raisons objectives, ce délai peut être prolongé de 15 jours ouvrables au maximum.
3. Sur la base de la décision de l'autorité compétente, les organismes concernés doivent mettre en œuvre les processus et procédures conformément aux dispositions des lois du Parti et de l'État, des chartes et des règlements de fonctionnement de chaque organisation.
Article 9. Registres de licenciement et de démission
1. Rapport de l'agence du personnel sur le travail du personnel.
2. Décisions, conclusions, avis, avis des autorités compétentes, procès-verbaux des conférences, lettres de démission des cadres, projets de rapports des organismes employant des cadres et documents connexes.
Article 10. Aménagement du travail pour les fonctionnaires après leur démission
1. Si un agent souhaite continuer à travailler après avoir démissionné, l’autorité compétente peut envisager et organiser un travail adapté aux exigences et aux tâches de l’agence ou de l’unité en fonction de ses capacités, de son éthique et de son expérience.
2. Les fonctionnaires qui ont démissionné et ont été affectés à d'autres postes, s'ils sont évalués par les autorités compétentes comme étant bons, répondant aux normes et aux conditions et surmontant les faiblesses, les violations et les manquements, peuvent être considérés pour la planification, la nomination et la nomination pour la candidature conformément à la réglementation.
Chapitre IV : ORGANISATION DE LA MISE EN ŒUVRE
Article 11. Organisation de mise en œuvre
1. Les comités provinciaux du Parti, les comités municipaux du Parti, les comités du Parti, le personnel et les organismes de soutien du Parti, les comités exécutifs du Parti, les délégations du Parti, les dirigeants des organismes et des unités relevant directement du gouvernement central sont responsables de la mise en œuvre du présent règlement ; ils dirigent la mise en œuvre spécifique conformément à chaque organisme et unité sous leur autorité de gestion conformément à la décentralisation et non contraire au présent règlement.
2. La délégation du Parti à l'Assemblée nationale et le Comité du Parti du gouvernement dirigent la révision, la modification, la complémentation ou la promulgation de nouvelles réglementations juridiques pertinentes.
3. Le Comité central d'organisation coordonne avec les organismes compétents le suivi, l'inspection et la supervision de la mise en œuvre du présent règlement et fait rapport périodiquement au Politburo.
Article 12Date d'entrée en vigueur
Le présent règlement remplace le règlement n° 260-QD/TW du 2 octobre 2009 du Politburo et entre en vigueur à compter de la date de signature.