Nouvelle réglementation sur les procédures de location de terres à court terme dans la province de Nghệ An
Décision n° 64/2024/QD-UBND du 5 décembre du Comité populaire de la province de Nghệ An fixant les modalités de location de terres à court terme dans la province, conformément à l'article 43, paragraphe 7, du décret n° 102/2024/ND-CP du 30 juillet 2024 du Gouvernement, portant application de la loi foncière. Cette décision entre en vigueur le 16 décembre 2024.
Principes d'exploitation, d'utilisation et de location de terres à court terme
Le Comité populaire provincial stipule les principes suivants relatifs à l'exploitation, à l'utilisation et à la location des terres à court terme : l'exploitation et l'utilisation des terres à court terme doivent garantir la publicité, la transparence, la rationalité et l'efficacité ; assurer la satisfaction des exigences du développement socio-économique ; éviter l'empiètement, l'occupation et la construction illégale, contribuant ainsi à limiter la pollution environnementale sur les parcelles et lots gérés par le Centre de développement du Fonds foncier.
Le bail foncier à court terme prévu par le présent règlement n'exige pas la mise aux enchères des droits d'utilisation des terres, ni la mise en concurrence des investisseurs pour la mise en œuvre de projets utilisant les terres ; il n'exige pas le respect des exigences de conformité avec la planification et les plans d'utilisation des terres, tels que l'affectation des terres et le bail foncier, pour la mise en œuvre de projets d'investissement.

Le bail doit être signé par contrat, définissant la durée du bail temporaire du terrain conformément à la destination prévue par la réglementation. Le preneur n'est pas tenu d'immatriculer le terrain et ne reçoit ni certificat de droits d'utilisation du sol ni titre de propriété des biens qui y sont rattachés.
La durée du bail ne peut excéder cinq ans. Si, durant cette période, l'État met en œuvre le plan d'aménagement du territoire, le contrat doit être résilié et aucune indemnisation ni aide financière ne sera versée pour les actifs investis sur le terrain. Avant toute résiliation, le Centre de développement du Fonds foncier doit en informer le locataire par écrit au plus tard soixante jours à l'avance.
Les organismes et les particuliers locataires de terrains ne sont pas autorisés à y construire des structures permanentes et doivent s'engager à démolir volontairement ces structures dès que l'organisme de développement foncier les informe de la résiliation du contrat. Ils ne seront pas indemnisés pour le terrain, les actifs et les coûts d'investissement y afférents. Les organismes et les particuliers locataires de terrains doivent verser un dépôt de garantie pour couvrir la responsabilité de la démolition des structures.
L’utilisation de terrains loués à court terme doit garantir la protection de l’environnement et ne pas porter atteinte aux intérêts des personnes, des entreprises et des organisations situées à proximité du terrain loué.
La procédure de location de terrains à court terme comprend les étapes suivantes : établissement et approbation d’une liste de parcelles de terrain à louer à court terme ; détermination du prix initial ; publication de la liste des parcelles de terrain à louer à court terme ; dépôt d’une demande d’enregistrement de location de terrain ; sélection des organismes et des particuliers locataires ; versement d’un dépôt de garantie pour la démolition de la construction à la fin du contrat de location ; signature du contrat de location ; paiement du loyer.
Réglementation relative à la liquidation et à la résiliation des contrats de location de terrains
Pour les contrats dont la durée de location est arrivée à échéance, le Centre de développement du Fonds foncier doit, avant de résilier le contrat, en informer le locataire par écrit au moins 60 jours à l'avance. À l'expiration du contrat, le Centre de développement du Fonds foncier le résilie et reprend possession du terrain ou de la parcelle pour en poursuivre la gestion conformément à la réglementation.
Les locataires qui ne respectent pas le contrat (retards de paiement et autres problèmes liés à des infractions foncières et environnementales) seront sanctionnés conformément à la réglementation en vigueur. Par ailleurs, les organismes et les particuliers locataires sont responsables de la résiliation du contrat et du paiement des amendes et frais applicables en cas d'infractions aux lois foncières, de construction et environnementales, conformément à la réglementation en vigueur.

Pour les contrats devant être résiliés avant la date limite de mise en œuvre du plan d'aménagement du territoire par l'État : le Centre de développement du Fonds foncier adressera un avis écrit 30 jours à l'avance à l'organisme ou à la personne louant le terrain, à titre d'information. À l'échéance notifiée, le contrat de location sera résilié et le loyer correspondant à la durée restante du bail sera calculé et remboursé.
Les organismes et les particuliers louant un terrain à court terme sont tenus, dans un délai maximal de 10 jours à compter de la résiliation du contrat, de démolir eux-mêmes les biens et constructions qui s'y trouvent et de restituer le terrain et les biens dans leur état actuel avant la nouvelle location au Centre de développement du Fonds foncier. Si, dans ce délai de 10 jours, le locataire ne procède pas à la démolition, le Centre de développement du Fonds foncier effectuera les travaux. Le coût de la démolition sera déduit du dépôt de garantie versé par l'organisme ou le particulier locataire.
Cette décision réglemente également en particulier la gestion et l'utilisation des fonds fonciers à court terme et des fonds d'exploitation des actifs fonciers.
Le Comité populaire provincial charge le Département des ressources naturelles et de l'environnement de présider et de coordonner avec les départements, directions, secteurs, unités et comités populaires de district concernés la mise en œuvre du présent règlement ; d'évaluer la liste des parcelles de terrain et des parcelles de terrain destinées à la location à court terme, les prix de départ des parcelles de terrain et des parcelles de terrain et de les soumettre au Comité populaire provincial pour approbation à la demande du Centre de développement du fonds foncier.


