Nouvelle réglementation sur les mesures disciplinaires à l'encontre des fonctionnaires qui enfreignent les règlements
Le 17 mai 2011, le gouvernement a signé et publié le décret n° 34/2001-ND-CP réglementant les sanctions disciplinaires à l'encontre des fonctionnaires. Ce décret comprend 26 articles et plusieurs nouveautés importantes par rapport au précédent décret n° 35/2005/ND-CP. Nous vous le présentons à titre d'information.
Tout d'abord, dans la section sur les dispositions générales, outre le champ d'application mentionné en premier lieu, le nouveau décret met en premier le principe de l'action disciplinaire ; la section sur les actes passibles de sanctions disciplinaires ajoute les violations des dispositions de la loi sur la lutte contre la corruption, la pratique de l'épargne, la lutte contre le gaspillage ; l'égalité des sexes ; la lutte contre la prostitution... ; n'inclut pas les dispositions sur le traitement des plaintes et des poursuites des fonctionnaires lorsqu'ils sont en désaccord avec la décision de règlement de leurs supérieurs dans cette section.
+ Prescription, délai de prescription pour les mesures disciplinaires : Auparavant, le délai de prescription pour les mesures disciplinaires n'était que de 3 mois ou étendu à 6 mois si l'affaire présentait des circonstances compliquées, mais maintenant, selon le nouveau décret, il est porté à 24 mois (article 6) ; complété, stipulant clairement que le délai maximal de mesure disciplinaire est de 2 mois (auparavant non disponible)....
+ Application des mesures disciplinaires : si auparavant seulement 6 mesures générales étaient appliquées aux cadres et fonctionnaires, le nouveau Décret prévoit également 2 types de mesures appliquées : pour les fonctionnaires n'occupant pas de postes de direction ou de gestion, les mesures disciplinaires sont le blâme, l'avertissement, la réduction de salaire, la démission forcée et pour les fonctionnaires occupant des postes de direction ou de gestion, les mesures disciplinaires sont le blâme, l'avertissement, la réduction de salaire, la rétrogradation, le licenciement, la démission forcée.
+ Réglementations connexes lors de l'examen des mesures disciplinaires : si auparavant la réglementation sur la suspension temporaire du travail des fonctionnaires de 15 jours à 3 mois (pendant cette période, les fonctionnaires ont droit à 50 % du salaire et des indemnités, le cas échéant) était mélangée dans la section sur les mesures disciplinaires et le délai de prescription, elle est désormais incluse dans la section sur les réglementations connexes ; Le nouveau décret supprime également la section sur l'autorité en matière de mesures disciplinaires dans les agences administratives de l'État et les unités de service public de l'État.
+ Règlement sur la fin de la validité des décisions disciplinaires : si auparavant, le Gouvernement stipulait qu'après 12 mois à compter de la date de la décision disciplinaire, maintenant le Gouvernement stipule seulement qu'après 12 mois à compter de la date de la décision disciplinaire de démission forcée, les fonctionnaires qui sont sanctionnés et contraints de démissionner ont le droit de s'inscrire pour le recrutement dans les agences, unités et organisations de l'État ; si les fonctionnaires sont sanctionnés et contraints de démissionner en raison de corruption, de détournement de fonds ou de violation de l'éthique publique, ils ne sont pas autorisés à s'inscrire pour le recrutement dans les agences ou les postes liés aux fonctions et aux services publics qu'ils occupaient pendant la période de violation de la loi.
Le présent décret remplace le décret n° 35/2005/ND-CP ; le décret n° 103/2007 ; le décret n° 107/2006/ND-CP et entre en vigueur à compter du 5 juillet 2011.
Nguyen Hai