Règlement sur la protection des lanceurs d'alerte

August 21, 2013 18:39

(Baonghean) - Question : Que stipule la loi concernant les droits et obligations des lanceurs d’alerte ? Comment les lanceurs d’alerte sont-ils protégés par la loi sur le lieu de travail ?

(Tran Anh Duc - Nam Tan, Nam Dan, Nghe An)

Réponse : Votre question porte sur les dispositions relatives à la protection des lanceurs d’alerte telles que stipulées dans la loi de 2011 sur la dénonciation n° 03/2011/QH13.

Premièrement : Les droits et obligations du lanceur d’alerte à protéger sont stipulés à l’article 35, notamment :

1. Le lanceur d’alerte a les droits suivants :

a) Demander à la personne qui traite la plainte, à l’agence ou à l’organisation compétente d’appliquer des mesures pour se protéger ou protéger ses proches lorsqu’il existe des motifs de déterminer qu’ils ont été sanctionnés, contraints de quitter leur emploi, mutés à un autre emploi ou soumis à d’autres formes de harcèlement ou de discrimination, ou menacés de préjudice ou d’atteinte à leur vie, leur santé, leur honneur, leur dignité, leur réputation, leurs biens et autres droits et intérêts légitimes en raison du signalement de violations de la loi ;

b) Être informé des mesures de protection appliquées ; demander des modifications aux mesures de protection s’il existe des motifs de croire que ces mesures ne garantissent pas la sécurité ; refuser d’appliquer des mesures de protection ;

c) Demande de prolongation de la période de protection ; demande de nouvelle protection ;

d) Être indemnisé conformément aux dispositions de la loi sur la responsabilité de l'État en matière d'indemnisation dans les cas où le lanceur d'alerte demande aux organismes, organisations ou individus compétents d'appliquer les mesures nécessaires pour le protéger, mais ces organismes, organisations ou individus ne les appliquent pas ou les appliquent de manière intempestive ou non conforme aux dispositions de la loi, causant des dommages à la vie, à la santé, aux biens ou une perte mentale à la personne protégée.

2. Le lanceur d’alerte a les obligations suivantes :

a) Adresser une demande écrite de protection, dans les cas prévus aux articles 37, 38 et 39 de la présente loi, à la personne chargée du traitement de la plainte ou à tout autre organisme ou organisation compétent(e) appliquant les mesures de protection du lanceur d'alerte. En cas d'urgence, il est possible de se réunir directement ou par d'autres moyens d'information pour demander une protection immédiate, mais une demande écrite officielle doit alors être adressée à l'organisme ou organisation compétent(e) appliquant les mesures de protection ;

b) Fournir des informations, des documents et des motifs pour déterminer que la violation ou la menace de violation de la vie, de la santé, de la propriété, de l'honneur, de la dignité, de la réputation ou d'autres droits et intérêts légitimes est authentique et doit être responsable devant la loi des informations et des documents fournis ;

c) Se conformer aux exigences de l’agence ou de l’organisation responsable en matière de travail de protection; ne pas divulguer les mesures de protection à d’autres.

Deuxièmement : La protection des lanceurs d’alerte sur le lieu de travail est prévue à l’article 37, en conséquence :

1. Le lanceur d’alerte est un cadre, un fonctionnaire, un employé public ou un employé travaillant actuellement dans une agence d’État, une organisation politique, une organisation sociopolitique, une unité de service public, une organisation économique ou une autre agence ou organisation à laquelle un poste est garanti et qui n’est pas victime de discrimination dans l’emploi sous quelque forme que ce soit.

2. Les personnes ayant le pouvoir de gérer et d’employer des cadres, des fonctionnaires, des employés publics et des travailleurs ne doivent pas discriminer les lanceurs d’alerte dans l’emploi ; elles ne doivent pas exercer de représailles, réprimer, menacer ou autrement affecter les droits et intérêts légitimes des lanceurs d’alerte.

3. Lorsqu'un lanceur d'alerte a des raisons de croire qu'il a été victime de discrimination dans l'emploi, entraînant une réduction de revenu et une atteinte à ses droits et intérêts légitimes, il a le droit de demander à la personne qui a résolu la plainte ou au chef de l'organisme directement supérieur de la personne ayant l'autorité de le gérer et de l'employer de prendre des mesures pour considérer et traiter la personne qui a commis de tels actes ; un lanceur d'alerte qui est une personne travaillant sous contrat de travail a le droit de demander à l'organisation syndicale de base ou à l'agence locale de gestion du travail de prendre des mesures pour protéger ses droits et intérêts légitimes.

4. Dès réception d'une demande d'un lanceur d'alerte, l'autorité compétente est chargée de vérifier et de contrôler ; si la demande du lanceur d'alerte est légitime, l'autorité compétente applique les mesures relevant de sa compétence ou demande à l'autorité compétente d'appliquer les mesures de protection suivantes :

a) Suspendre, suspendre temporairement ou annuler tout ou partie d’une décision disciplinaire ou autre décision qui porte atteinte aux droits et intérêts légitimes du lanceur d’alerte ;

b) Rétablir le poste du lanceur d’alerte, son statut d’emploi, ses revenus et autres avantages légitimes découlant de son emploi ;

c) Traiter en temps opportun ceux qui se vengent, répriment ou menacent d’affecter les droits et intérêts légitimes du lanceur d’alerte ;

d) Autres mesures de protection prévues par la loi.


Thao Nhi (Synthèse)

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