Planification nationale de l'utilisation des terres rizicoles jusqu'en 2020
Le Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural soumet au Gouvernement pour approbation le « Plan directeur national pour l'utilisation des terres rizicoles jusqu'en 2020, vision jusqu'en 2030 », avec pour objectif d'assurer l'entretien de 3,8 millions d'hectares de terres rizicoles, dont 3,2 millions d'hectares de terres rizicoles issues de deux cultures ou plus, avec un système d'irrigation complet.
Le Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural soumet au Gouvernement pour approbation le « Plan directeur national pour l'utilisation des terres rizicoles jusqu'en 2020, vision jusqu'en 2030 », avec pour objectif d'assurer l'entretien de 3,8 millions d'hectares de terres rizicoles, dont 3,2 millions d'hectares de terres rizicoles issues de deux cultures ou plus, avec un système d'irrigation complet.
Le point fort de la planification est que l’utilisation des terres rizicoles doit assurer la cohérence et la conformité de l’échelle et de l’emplacement de l’aménagement des terres rizicoles avec la planification nationale de l’utilisation des terres, afin de garantir la sécurité alimentaire nationale associée au processus d’industrialisation et de modernisation du pays.
Photo d'illustration : VNA
Selon le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, en plus d'utiliser les terres rizicoles de manière économique et efficace, en minimisant la conversion des terres rizicoles à d'autres usages, la planification s'appuie également sur une forte application des réalisations scientifiques et technologiques, combinée à des investissements dans l'irrigation pour promouvoir l'agriculture intensive et augmenter les récoltes.
La planification de l'utilisation des terres rizicoles est associée à la mise en œuvre de politiques visant à protéger, gérer et développer les terres rizicoles ; à soutenir les producteurs de riz ; à promouvoir les localités de la zone de planification spécialisées dans la production rizicole..., à créer une motivation pour le développement de la production rizicole, à améliorer la vie des populations et les intérêts des localités rizicoles.
D'après la synthèse des rapports sur l'état actuel des terres rizicoles dans 63 provinces et villes gérées par le gouvernement central et par le ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement, en 2010, la superficie des terres rizicoles à l'échelle nationale était de près de 4,1 millions d'hectares.
Selon le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, le ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement prévoit d'allouer 3,81 millions d'hectares de rizières à la production de riz pour assurer la sécurité alimentaire nationale à court et à long terme d'ici 2020 ; dont 3,22 millions d'hectares de rizières pour deux cultures ou plus disposent d'un système d'irrigation complet.
On estime que les terres rizicoles perdues en raison de l'impact du changement climatique d'ici 2010 seront de 5 700 hectares et d'ici 2030, elles atteindront 19 900 hectares. La planification des terres rizicoles ci-dessus sera attribuée à chaque région : les terres moyennes et montagneuses du Nord ; le delta du fleuve Rouge ; la région du Centre-Nord ; la côte du Centre-Sud ; les hauts plateaux du Centre ; la région du Sud-Est et le delta du Mékong. Parmi celles-ci, la planification des terres rizicoles pour la région du delta du Mékong doit être maintenue jusqu'en 2020, avec une vision pour 2030, qui est la plus importante, atteignant plus de 1,83 million d'hectares.
Selon l'évaluation du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, au cours de la période 200-2010, bien qu'il n'y ait pas eu de planification distincte de l'utilisation des terres rizicoles, la planification de l'utilisation des terres rizicoles était considérée comme importante dans la planification générale de l'utilisation des terres de l'ensemble du pays et des localités.
De 2000 à aujourd'hui, bien que la superficie des terres rizicoles ait diminué, la qualité des terres s'est améliorée, le coefficient d'utilisation a augmenté en raison des investissements dans le développement de l'irrigation et dans la science et la technologie, en particulier les variétés de riz, de sorte que la productivité a augmenté en moyenne de 2,45 %/an.
La conversion de rizières monoculturelles, instables et à faible rendement, en aquaculture, cultures industrielles et arbres fruitiers s'est avérée efficace. La valeur de production d'un hectare d'aquaculture est souvent 4 à 7 fois supérieure à celle du riz ; de même, les cultures industrielles et les arbres fruitiers sont 2 à 3 fois supérieures à celle des rizières monoculturelles.
Selon VNA