Le Rwanda critique l'arrestation par le Royaume-Uni de son chef des services de renseignement
La ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, a critiqué le 23 juin l'arrestation par la Grande-Bretagne du directeur général du Service national de renseignement et de sécurité du Rwanda, Emmanuel Karenzi Karake.
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Directeur du Service national de sécurité et de renseignement du Rwanda, le général Emmanuel Karenzi Karake. (Source : presstv.ir). |
Dans une déclaration publiée sur Twitter, le ministre des Affaires étrangères Mushikiwabo a déclaré que l'arrestation était « extrêmement déraisonnable » et « inacceptable ».
Elle a qualifié cela de complot de « ceux qui nient le génocide rwandais de 1994 », une insulte aux responsables rwandais.
Le communiqué indique également que Kigali demanderait à Londres des explications sur l'arrestation du général Karake.
Le ministre rwandais de la Justice, Johnston Busingye, avait auparavant déclaré que son pays allait aborder la question avec le gouvernement britannique. Londres devra s'expliquer.
Le général Karake, 54 ans, a été arrêté à Londres le week-end dernier sur mandat d'arrêt émis par l'Espagne, où il est accusé de crimes de guerre et de génocide.
En 2008, un juge espagnol a accusé 40 responsables gouvernementaux et militaires rwandais, dont le général Karake, d’avoir commis des crimes de génocide, des crimes contre l’humanité et du terrorisme, qui ont tué des milliers de personnes, dont beaucoup d’origine espagnole.
(Selon VN+)
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