Le système S-400 russe modifie les calculs des États-Unis et de leurs alliés.
Le déploiement à grande échelle des systèmes de missiles de défense aérienne S-400 « Triumph » représente un défi pour les États-Unis, écrit Thomas Grove, journaliste au Wall Street Journal.
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| Système de missiles de défense aérienne russe S-400. Photo : Sputnik |
« Le système de missiles de défense aérienne russe S-400 constitue potentiellement un puissant bouclier de défense aérienne, modifiant les calculs des États-Unis et de leurs alliés dans les zones à risque, à commencer par la Syrie, où le système est déployé », a commenté le Wall Street Journal.
Washington reconnaît que la puissance militaire de Moscou a privé l'armée de son « avantage géopolitique » et de sa capacité à « agir librement » et à « menacer les intérêts vitaux des États-Unis ».
La popularité du système Triumph en Turquie, en Inde et en Arabie saoudite a suscité des inquiétudes à Washington et au sein de l'OTAN, notait l'article.
« Alors que la Russie met progressivement en œuvre les termes du contrat, l'extension de la zone d'opération du S-400 crée des obstacles qui menacent la supériorité aérienne inconditionnelle des États-Unis, restée inchangée depuis des décennies au Moyen-Orient, dans l'Arctique et dans certaines parties de l'Asie », a noté le journaliste.
Selon le Wall Street Journal, le système de défense aérienne russe est nettement supérieur au système de défense aérienne américain Patriot, car il est capable de « suivre jusqu'à 300 cibles potentielles à une distance de 250 miles ».
